Le Président Recep Tayyip Erdogan a été réélu ce dimanche à la tête de la Turkiye, avec plus de 52% des suffrages obtenus à l’issue d’un second tour. Lutte contre l’inflation, reconstruction post-séisme, entrée de la Suède dans l’Otan… Les défis à relever dans les cinq prochaines années du mandat du président turc, réélu dimanche, sont immenses.
Le Président Recep Tayyip Erdogan a été réélu ce dimanche à la tête de la Turkiye, avec plus de 52% des suffrages obtenus à l’issue d’un second tour. « Notre nation nous a confié la responsabilité de gouverner le pays pour les cinq prochaines années », a-t-il déclaré sur le toit d’un bus devant sa résidence stambouliote vers laquelle a convergé une foule enthousiaste. « Nous tiendrons toutes nos promesses faites au peuple », a lancé le chef de l’Etat, au pouvoir depuis vingt ans, affirmant que « chaque élection est une renaissance ».
« Cette élection a montré que personne ne peut attaquer les acquis de cette nation », a-t-il poursuivi. Selon l’agence officielle turque Anadolu, Erdogan, au pouvoir depuis vingt ans, recueille 52,1% des suffrages, contre 47,9% pour son adversaire Kemal Kiliçdaroglu après décompte de près de 99% des voix.
De Vladimir Poutine à Joe Biden en passant par Volodymyr Zelensky ou Emmanuel Macron, plusieurs dirigeants ont adressé leurs félicitations à Recep Tayyip Erdogan pour sa victoire dimanche à la présidentielle turque et son nouveau mandat de cinq ans à la tête du pays. L’indéboulonnable Recep Tayyip Erdogan a appelé son pays à « la solidarité et l’unité » face aux défis qui l’attendent.
Juché sur un bus devant son domicile d’Istanbul, sur la rive asiatique du Bosphore, le président de 69 ans, dont 20 pouvoir, avait revendiqué la victoire en début de soirée devant une mer de drapeaux rouges brandis par une foule enthousiaste.