Pse, relance de l’économie : Le DG du Cosec liste les bons points

Pour permettre l’économie nationale à se remettre de la crise de la COVID-19, Mamadou Ndione, DG du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) est d’avis que la relance de l’économie sénégalaise passe par la relance agricole.

Publicités

Le Directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC), Mamadou Ndione, analyse les perspectives de relance qui font suite à la pandémie de Covid-19. L’occasion d’en questionner la nature et les moyens, alors que les propositions d’un ‘’monde d’après » se sont multipliées. Il préconise une sorte de passerelle pour sortir des difficultés liées à la crise sanitaire en s’orientant vers l’agriculture « La relance de l’économie sénégalaise passe nécessairement par la relance de l’agriculture, a-t-il déclaré, dans une récente sortie.  Il cite l’exemple de la commune de Diass, dans le département de Mbour. « Avec la survenue de la pandémie, nous avons très tôt compris que c’est l’agriculture qui pourra nous permettre d’y faire face. C’est ainsi que nous avons décidé d’appuyer les populations en semences, en intrants, en matériels agricoles et en engrais »,  a expliqué le directeur général du COSEC. Au-delà de la relance, il s’agit de raffermir la vocation agricole de Diass, creuset de terres fertiles et terroir agro-sylvo-pastoral qui doit s’allier avec intelligence, urbanisation et ruralité. Mamadou Ndione a aussi émis le même appel à l’endroit des entreprises installées dans la commune de Diass, pour que, dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), elles appuient les apprenants de cette collectivité territoriale de la Petite-Côte sénégalaise.

Les impacts du PSE sur les populations

Il a loué le caractère révolutionnaire du Plan Sénégal Emergent qui a permis au président Macky Sall de régler le problème de l’énergie au Sénégal, tout en vantant la réussite de la politique du chef de l’Etat dans les autres secteurs de l’économie et de la demande sociale. Il renseigne que le Pse a également résolu la question de l’équité sociale. Avec la Couverture Maladie Universelle (CMU), celle-ci offre la possibilité aux personnes les plus démunies de bénéficier d’une couverture du risque maladie. Cette initiative permet, en effet, aux personnes ayant souvent de faibles revenus (monde rural et secteur informel), d’être affiliées à un régime d’assurance maladie et de bénéficier des mêmes soins que les personnes affiliées aux autres régimes de sécurité sociale que sont les imputations budgétaires et les Instituts de Prévoyance Maladie (IPM), a-t-il déclaré.

G E NDIAYE

Vérifier aussi

Amadou Bâ signe la charte des priorités du secteur privé national

M. Mamadou Moustapha Ba, Ministre de l’économie, des finances et du plan a signé au …