Le groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC) est sorti de son mutisme pour enfiler sa toge pour défendre Diomaye et son régime. Le Gradec applaudit la réédition des comptes et invite les populations à la patience.
Dans une note dont copie nous est parvenue, le GRADEC a d’emblée rappelé « la gestion reprochable de l’ancien régime et de sa politique de répression à l’endroit des populations et des opposants d’alors. Alors, l’élection de Bassirou Diomaye Faye, constituait « un véritable plébiscite pour son projet politique fondé sur la rupture d’avec toute forme de domination ou de dépendance interne et externe. » Sur ce, avec la volonté du changement affichée par Diomaye et Sonko, le Gradec a appelé les nouvelles autorités « à accorder une priorité absolue à la reddition des comptes sans faiblesse sur la base des rapports publiés par les organes de contrôle et à prendre des mesures hardies capables de sortir notre pays de la dépendance et du sous-développement. »
Dix ans au pouvoir, le régime sortant selon la note « avec sa politique de gestion partisane politicienne et répressive des droits et libertés (…) avait plongé le Sénégal dans un recul démocratique déploré par l’opinion nationale et internationale. » Déplorant « l’instrumentalisation de la justice, le bâillonnement des libertés et droits démocratiques, la fermeture de l’espace civique et la mise au pas d’une administration aux ordres », entre autres. Selon le Gradec, la résistance menée par l’opposition d’alors et la société civile a faut face à cette répression systématique de leurs manifestations, l’arrestation et l’emprisonnement par centaines de leurs membres dont le principal leader au détournement du fonctionnement normal de la justice.
Poursuivant, le communiqué fait état de « posture anti-insurrectionnelle et anti-terroriste du pouvoir du président Macky Sall qui visait à criminaliser l’opposition avait été savamment mise au point afin de neutraliser toutes velléités d’expression démocratique et citoyenne défavorable à la pérennisation de son pouvoir. »
MOMAR CISSE