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Remous au sein du Conseil des notables “LÉBOUS”: Palla Mbengue remet les pendules à l’heure
Remous au sein du Conseil des notables “LÉBOUS”: Palla Mbengue remet les pendules à l’heure

Remous au sein du Conseil des notables “LÉBOUS”: Palla Mbengue remet les pendules à l’heure

Au creux de la vague, le conseil national des notables lébous (CNL) est secoué par une sombre histoire d’escroquerie foncière et des tensions internes. L’affaire évoquée par Rewmi Quotidien dans l’une de ses dernières parutions, continue de susciter des commentaires et épouse les contours d’une bombe à fragmentation avec la « destitution » annoncée du « président honoraire » du CNL.  Par ailleurs ‘’Ndeye ji Reew’’ de Rufisque, Palla Mbengue aborde la question Rewmi ! 

Rewmi Quotidien : Le Jaaraf de Rufisque a annoncé ce week-end votre destitution en tant que président honoraire du CNL. Votre fonction ‘’Ndeye Ji Reew’’ semble également révoquée. Que s’est-il passé ?

Palla Mbengue : D’abord, je ne suis pas membre du CNL. Et, voilà huit mois que je n’en suis plus le « président honoraire ». Voilà huit mois que je n’ai pas collaboré avec Maodo Ngom qui est leur représentant au sein de la collectivité de Rufisque. Pour les autres, je n’ai rien contre eux et je m’interdis de les mettre tous dans le même sac. Je parle principalement de Maodo Ngom et, je précise je suis le premier à rompre les amarres avec le CNL après avoir découvert des magouilles que je ne cautionne pas.

Ce dossier l’opposant à la dame Mariama Niasse  une fille de Baye Niasse n’est pas le seul dans lequel son nom a été cité. Il a été interpellé par la police de Gouye Mouride pour une affaire de trafic de billets d’avion et n’a dû son salut qu’à l’intervention de Ismaïla Madior Fall qui a remboursé la partie civile. A cause de ces agissements, j’ai décidé de l’écarter et de prendre mes distances avec le CNL. Et, d’autres cafards vont sortir de leurs tiroirs sous peu, les uns plus gros que les autres. 

Ça c’est pour le CNL… Mais qu’en est-il de votre titre de ‘’Ndeye Ji Reew’’ ? Il semble que vous l’avez perdu ? 

Cela n’a rien à voir ! Ce titre m’a été décerné par la communauté de Rufisque. J’ai été intronisé ’Ndeye Ji Reew’’ (fonction assimilable au Ministère de l’intérieur au sein de la collectivité Léboue) par mes parents Lébous du Penc de Rufisque et je travaille à mettre en œuvre tout un programme pour le développement de la communauté.

Le reste n’est qu’enfantillages et je refuse d’y répondre pour ne pas tomber à leur niveau. Quand on vous confie une responsabilité aussi grande, vous avez la lourde charge de trouver des voies et moyens de résoudre les problèmes des populations dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’économie locale notamment. C’est notre mission et nous nous attelons à la réussir. Cela commence bien avec plus d’un millier d’enrôlement dans les mutuelles de santé pour bénéficier des avantages de la couverture maladie universelle (CMU). En outre, au bénéfice des jeunes, les perspectives sont prometteuses avec des programmes de formation pour la consolidation de leurs acquis dans différents corps de métiers. Cela devrait permettre, à terme, de favoriser une émigration régulière et mettre un terme à la folie meurtrière du ‘’Barça wala Barsakh’’. 

Justement, le phénomène de l’émigration clandestine refait surface avec son lot de désolation. A votre avis, qu’est-ce qui l’explique et quelles devraient être les solutions ? 

Il faut d’abord déplorer la rareté des ressources halieutiques. Il était impossible de faire 500 mètres en pirogue sans se retrouver avec une excellente moisson. Mais, de plus en plus, la ressource devient inaccessible. Les pêcheurs qui se lancent en mer ne parviennent même plus à assurer le ravitaillement de leurs pirogues en essence. Donc la rareté des ressources en est pour beaucoup. Maintenant, il faut parler aux jeunes à travers une stratégie de communication adaptée aux réalités du terrain. Il faut leur redonner de l’espoir à travers des solutions accessibles.

D’abord, il faut bannir ce discours qui les interdit de voyager. L’émigration est un phénomène aussi vieux que l’humanité et il faut permettre aux jeunes de partir dans les règles de l’art. Nous y travaillons et avons espoir que des résultats seront visibles sous peu. Concrètement, nous allons les aider à consolider leurs acquis à travers la certification de diplômes dans les métiers de la plomberie, de l’électricité, de la maçonnerie, etc. Un pays comme le Canada a besoin de main-d’œuvre et si nos jeunes sont qualifiés, il n’y a rien qui s’oppose à leur départ pour ce pays.   

 

Entretien réalisé par EMN


 

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