Le système bancaire Sénégalais en 2020 s’est distingué par la bonne tenue des ses principaux indicateurs. Les Directeurs généraux des établissements de crédit se sont toutefois préoccupés des perspectives entourées d’incertitudes pour l’année 2021, en termes de reprise d’activités au niveau de certains secteurs économiques, et l’impact sur le profil de leurs portefeuilles de risque sur la clientèle.
La situation bancaire a été marquée en 2020 par une bonne tenue des indicateurs, sous l’effet des mesures exceptionnelles prises par l’Etat et la BCEAO pour limiter l’impact de la Covid-19 sur l’économie sénégalaise. La direction nationale de la BCEAO pour le Sénégal l’a fait savoir dans le communiqué ayant sanctionné la première rencontre trimestrielle au titre de l’année 2021 qui s’est tenu hier Mercredi 07 Avril 2021, entre Directeurs généraux des établissements de crédit, par visioconférence.
Ainsi, font savoir les équipes de Monsieur Ahmadou Al Aminou Lo, les emplois bancaires se sont inscrits en hausse de 843,0 milliards (+12,5%) en variation annuelle pour s’établir à 7609, 3 milliards, sous l’effet principalement de l’augmentation substantielle des concours à l’administration centrale et à ses démembrements, sous forme de crédits ou de souscription à des titres publics et dans une moindre mesure, des crédits au secteur privé. Elles font savoir que malgré cette bonne tenue des ces indicateurs, les Directeurs généraux des établissements de crédits se toutefois préoccupés des perspectives entourées d’incertitudes pour l’année 2021, en termes de reprise d’activités au niveau de certains secteurs économiques, et l’impact sur le profil de leurs portefeuilles de risques sur la clientèle.
A en croire la BCEAO, les directeurs de banques ont , à cet égard souligné la nécessité d’une analyse de la situation approfondie de la situation des entreprises qui continuent d’être affectées par les effets de la Covid-19 et des Solutions idoines à y apporter. Ils ont également misent en exergue l’importance à attacher au maintien de concertations étroites entre l’Etat et les banques, en particulier dans la mise en œuvre du plan de relance économique.
Toutefois il faut retenir que la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans un rapport sur la politique monétaire dans l‘Uemoa estime que le déficit de la trésorerie propre des banques s’est atténué de 316,2 milliards pour se situer à 2985,7 milliards à fin décembre 2020.