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Le National Democratic Institute (NDI) en partenariat avec le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Elections (COSCE) et l’USAID, a organisé hier un atelier de capitalisation du processus électoral par les professionnels des médias à la maison de la presse Babacar Touré. Ainsi, il a été question de faire une communication sur l’évaluation du cadre juridique et institutionnel du processus électoral et sur la contribution du CNRA au renforcement de capacités des professionnels des médias.
Alain Ayadokoun, le Directeur résident du NDI au Sénégal de dire que c’est une rencontre surtout d’abord des professionnels des médias pour essayer de tirer les leçons de ce processus qu’ils qualifient amicalement de ‘’marathon électoral’’ depuis les élections territoriales, aux élections législatives et à la présidentielle qui s’est, selon eux, « bien achevée » le 24 mars dernier. Ainsi, il admet que cela a été une réussite de la part des professionnels des médias : « les professionnels des médias ont joué un rôle déterminant dans le cadre de ce processus électoral qui a connu un bon atterrissage. Il serait important donc de voir les forces et les faiblesses, les éléments importants qu’on peut modéliser parce que c‘est une expérience unique, une expérience non seulement qui a démontré la résilience du peuple sénégalais », témoigne-t-il.
En outre, il laisse entendre que si les professionnels des médias n’avaient pas effectivement réussi la transmission de leur formation, nous n’en serions pas à là. Il ajoute : « je l’ai dit tout à l’heure, l’école du Sénégal, c’est-à-dire le partage d’informations, nous sommes dans une époque où la désinformation constitue un fléau, alors si on a réussi et que tout le monde soit bien informé de l’état d’avancement du processus électoral, le rôle et responsabilité des différents acteurs, il est important de voir comment ça a été puisque nous avons travaillé et nous avons vu comment ils ont relayé l’information, alors il est important de procéder à une évaluation et voir les forces et les faiblesses et également tirer des conclusions et voir les recommandations qui pourraient être faites dans le cadre des réformes annoncées par le chef de l’Etat ».
Par ailleurs, parlant de la couverture médiatique durant le processus électoral, il admet avoir observé qu’il y’a eu aussi quelques éléments de dérapage, des éléments qui ont affecté la sécurité des professionnels des médias, donc il était important de faire cette rencontre pour que ces professionnels des médias, leur ressenti et la couverture elle-même, soient tâtés, et voir s’ils ont des suggestions à faire aux autorités et donc c’est, selon la même source, l’objectif principal de cette rencontre qu’ils ont intitulé ‘’capitalisation de la participation des professionnels des médias à l’élection présidentielle’’. C’est une manière ou d’une autre d’évaluer le cycle électoral du Sénégal de manière générale. « Nous saluons aussi la participation des professionnels des médias qui sont venus des régions du Sénégal. Nous avons vu des collègues de Matam, de Ziguinchor, de Thiès, de Rufisque, etc., ce qui montre qu’effectivement que tout le monde est engagé afin que l’école du Sénégal puisse aussi être réutilisée ailleurs surtout ceux qui ont vu l’atterrissage avec fierté l’élection présidentielle du Sénégal », a renchérit le directeur résident du NDI au Sénégal, monsieur Alain Ayadokoun.
Pour rappel, la presse est au cœur du processus démocratique en général et des élections en particulier et c’est la raison pour laquelle il est utile et important de souligner que les médias occupent une place capitale dans les opérations et préoccupations électorales en ce sens qu’ils sont le réceptacle et le relais de toutes les actions, activités et contestations des acteurs du début à la fin des processus électoraux et même au-delà. C’est d’autant plus vrai que la liberté de la presse, le droit à l’information par-delà la liberté d’expression, restent des baromètres pour la démocratie.
Mamadou Sow
