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Saccage des stations au mois de Mars 2021: Plus de 450 travailleurs au chômage

Tout n’est pas rose chez les agents des stations-services qui ont subi la colère des manifestants au mois de mars dernier. En effet, le Syndicat de l’association des gérants de stations est en colère contre l’Etat, nombre de ses membres étant sans travail depuis. Les promesses sont aux oubliettes.

Les choses semblent être au rabais depuis le 3 mars 2021 avec les stations saccagées. Nombreux étaient les agents qui avaient perdu leur travail ou obligés d’être au chômage technique. Un an après ces manifestations qui ont occasionné autant de dégâts, l’association des gérants de stations-services estime les pertes à plus d’un milliard de FCfa, avec plus de 450 personnes au chômage. Un coup dur.

Dakar se souvient toujours des cinq jours  qui ont suivi l’arrestation d’Ousmane Sonko dans le cadre de l’affaire Sweet beauté.  Le pays a failli sombrer. Car la flambée de violence inédite dans les différentes villes entre les souteneurs de Ousmane Sonko et les forces de l’ordre a occasionné plusieurs morts, plus de six cent blessés et des dégâts matériels avec les séries de pillages des magasins Auchan et de saccage des stations-services Total. Un an après ces manifestations, les gérants de stations ont du mal à avaler la pilule. Que sont devenues les promesses  faites par l’Etat du Sénégal ?  A en croire  le Président  du Syndicat de l’association des gérants de stations-services, les choses sont au rabais. Pour Ibrahima Fall, le Sg dudit syndicat, le bilan est lourd, car 80% des gérants impactés sont sous perfusion. Actuellement, ce sont les compagnies qui font en sorte que les agents puissent avoir du carburant et poursuivre leurs activités. Malgré les assurances de l’Etat du Sénégal, « on leur a demandé des constats d’huissiers. Ce qui a été fait et remis au niveau du Ministère du Commerce. Mais malheureusement, depuis, rien. Aucune indemnisation », se désole le Président Fall.

« 14 personnes tuées : aucune responsabilité établies »

Avec cette affaire, l’on a dénombré près de 14 morts. Amnesty international avait demandé à ce qu’une commission d’enquête soit mise sur pied afin que les  familles des victimes puissent en savoir davantage. Depuis lors, mystère et boule de gomme. Selon Ousmane Diallo, chercheur sur le Sahel et le Sénégal au bureau régional d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre,  « sur les 14 personnes,  12 ont été tuées à la suite de tirs par balle par la police et la gendarmerie. Trois de moins de 18 ans à Dakar, Bignona et Diaobé. Mais personne n’a été sanctionné. On craint que cela ne soit mis dans l’impunité. »

L’Etat qui avait annoncé  une commission d’enquête. « Il y a très peu de possibilités pour les familles de savoir quel est l’état des dossiers. Beaucoup n’ont pas été entendu, que ce soit les familles ou les témoins pour savoir qui a tiré sur eux et pourquoi.  Quelles sont les dispositions prises pour que les policiers, les gendarmes ou bien les militaires ne puissent plus tirer sur les manifestants ? »

 


MOMAR CISSE

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