Le Sénégal a été attrait devant la Cour de justice de la Cedeao, avec une plainte déposée par la Ligue sénégalaise des droits humains.
Selon la Lsdh, « les normes internationales limitent la teneur en soufre des carburants à 10 parties par million (ppm); d’après des analyses effectuées par « Public eye », un diesel prélevé dans une station service sénégalaise de l’entreprise Vitol comprend 2940 ppm », révèle t-elle.
A l’en croire, via Libération, « les négociants suisses ne se contentent pas de vendre du diesel et de l’essence toxique , ils les fabriquent à dessein afin de créer ce que l’industrie appelle la « qualité africaine », poursuit la Ligue.
Elle ajoute: « l’Etat n’a pris aucune mesure visant à interdire l’importation dudit carburant à haute teneur toxique. Il y a une impunité totale pour Vitol, Addax, Oryx et Trafigura malgré une plainte déposée à Dakar depuis le 26 septembre 2016 ».