Le collectif des avocats du leader de l’ex parti Pastef a saisi le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. D’ailleurs une rencontre entre les avocats et le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme est prévue ce 18 août pour examiner la situation d’Ousmane Sonko qui est actuellement en détention selon l’avocat français maître Saïd Larifou. Les conseils du maire de Ziguinchor indiquent, dans la foulée, qu’une demande officielle d’intervention sera formulée et adressée à l’endroit de cette institution des Nations Unies.
Les avocats d’Ousmane Sonko cherchent à internationaliser leur combat pour le recouvrement des droits civiques et politiques de leur client Ousmane Sonko qui est actuellement privé de liberté et hospitalisé dans un hôpital de la place. L’annonce a été faite par l’un des avocats du collectif en l’occurrence maître Saïd Larifou « La dégradation inquiétante de l’état de santé de Monsieur Ousmane Sonko, principal opposant à Monsieur Macky Sall et candidat déclaré à l’élection présidentielle au Sénégal, favori de tous les sondages, nous a conduit à demander à nous entretenir avec le Haut Commissariat des Nations Unies à Genève où nous serons reçus vendredi 18 août 2023 », a fait savoir la robe noire.
Dans ce même ordre d’idées, maître Saïd Larifou indique que cet entretien avec le Haut Commissariat des Nations Unies sera une occasion pour eux de faire intervenir ladite institution en vue de mettre fin aux « actes graves » et « violences » dont fait l’objet leur client. Mais également, selon maître Saïd Larifou, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme se prononcera sur les procédures judiciaires ouvertes contre Ousmane Sonko.
L’avocat estime que les règles d’un procès équitable et la présomption d’innocence n’ont pas été respectées dans tous les dossiers concernant son client. C’est dans cette perspective d’ailleurs que la commission européenne et le parlement européen seront également sollicités d’après la robe noire « Le groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire sera également saisi ainsi que la commission européenne et le parlement européen pour examiner l’éventualité des sanctions à l’encontre des autorités sénégalaises impliquées dans la commission des actes susvisés », a indiqué maître Saïd Larifou.
EL HADJI MODY DIOP