Baba Maal s’est prononcé sur la situation politique du Sénégal, l’enfant de Podor de regretter : « ça ne devrait pas être difficile de délimiter des terrains d’entente pour aller de l’avant. Les divergences sont inévitables.
Avec une carrière de plus de trente ans et des dizaines d’albums, Baba Maal revient avec un sept-titres, Being. L’artiste peul, surnommé le roi du yella, aussi fondateur du festival Les blues du fleuve, et ambassadeur des Nations unies dans le cadre de la lutte contre la désertification, s’est adressé, sur la scène de la 15e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) à Abidjan, à la jeunesse africaine. Il a interpellé les gouvernants sur la nécessité de leur offrir des opportunités sur le continent. Rencontre.
Le Roi du yela commence par exprimer ses inquiétudes liées aux « différentes façons de s’exprimer. Le Sénégal est un petit pays en superficie et en nombre d’habitants où l’on pourrait s’asseoir autour de la même table pour discuter et trouver des solutions ».
L’enfant de Podor de regretter : « ça ne devrait pas être difficile de délimiter des terrains d’entente pour aller de l’avant. Les divergences sont inévitables : chacun à sa vision, son aspiration, et les générations diffèrent. Néanmoins, nous avons le même objectif : faire en sorte que le monde entier, surtout le continent africain, respecte le Sénégal, et que ce respect puisse perdurer, que le pays reste un modèle de démocratie, d’ouverture, d’hospitalité. On nous appelle le pays de la Teranga, ce n’est pas pour rien ».
Dans un interview sur Jeunes Afrique, Baba Maal explique que ce qui l’inquiète, en politique, ce sont les différentes façons de s’exprimer. Le Sénégal est un petit pays en superficie et en nombre d’habitants où l’on pourrait s’asseoir autour de la même table pour discuter et trouver des solutions. Ça ne devrait pas être difficile de délimiter des terrains d’entente pour aller de l’avant laisse t-il entendre.
Même s’il est d’accord que les divergences sont inévitables, Baba Maal pense que chacun à sa vision, son aspiration, et les générations diffèrent. Néanmoins, nous avons le même objectif : faire en sorte que le monde entier, surtout le continent africain, respecte le Sénégal, et que ce respect puisse perdurer, que le pays reste un modèle de démocratie, d’ouverture, d’hospitalité. On nous appelle le pays de la Teranga, ce n’est pas pour rien a t-il conclu.