Top Infos Rewmi du 08/03/2024: Incendie au Tribunal de Dakar…Une bagarre entre deux voisins vire au meurtre…Campagne électorale…Habib Sy dit ‘’Non’’ au 24 mars…Sytjust…
Campagne électorale
Suite à la convocation du corps électoral par le Président de la République, la Rts va procéder, vendredi et samedi, à l’enregistrement des messages des 19 candidats à l’élection présidentielle du 24 mars pour les besoins de l’émission ”Journal de la campagne”, supervisée par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).
L’enregistrement de la première déclaration de campagne des candidats est fait obligatoirement dans les studios de la RTS, le vendredi 8 et le samedi 9 mars 2024 suivant l’ordre de tirage retenu par le CNRA en présence des mandataires des candidats, suivant aussi le planning horaire fixé par la RTS qui sera remis aux mandataires», a notamment précisé un communiqué de l’organe de régulation de l’audiovisuel. Selon la même source, les enregistrements seront diffusés à partir de dimanche.
L’émission va être diffusée en deux tranches, à 18 heures 30 pour la première et 20 heures 40 pour la seconde. La campagne électorale doit officiellement s’ouvrir dimanche à 00 heure et sera clôturée le 22 mars à minuit, a rappelé le CNRA.
Incendie au Tribunal de Dakar
Un incendie s’est produit ce jeudi matin au tribunal de Dakar. »L’incendie pourrait être provoqué par un court-circuit à priori », selon le Colonel des sapeurs-pompiers. Qui précise qu’il n’y a pas eu de blessés, mais parle de dégâts matériels. « Nous n’avons pas l’autorisation de faire un point de presse par rapport à cette situation. C’est un incendie qui pourrait être provoqué par un court circuit à priori. Je ne sais pas. Nous avons appris que l’incendie aurait été provoqué par une explosion de gaz, ce n’est pas le cas. Ce que je peux vous dire est qu’il n’y a aucun blessé. Mais des dégâts matériels ont été enregistrés », dit-il à la presse.
L’incendie s’est produit du côté du bureau des archives. Les sapeurs-pompiers ont débarqué avec trois camions citernes. Une ambulance est aussi déployée sur les lieux. Il y a eu plus de peur que de mal. Le service a repris au niveau du tribunal.
Sytjust
La revendication relative à la généralisation de la hiérarchie A2 à tous les greffiers et le reclassement du personnel du ministère de la Justice dans le corps des assistants des greffes et parquets sont deux points phares des revendications des travailleurs de la justice. Dans un communiqué rendu public, le syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) a interpellé le chef de l’État. Le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) appelle le président de la République à se saisir personnellement du dossier. « Nous attendons sa bienveillance pour la signature de deux projets de décret que le garde des Sceaux, ministre de la Justice avait fait préparer dans l’optique de corriger une altération commise volontairement par des juristes du ministère de la Fonction publique sur les délibérations du gouvernement portant réforme du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice », lit-on dans le texte.
Sytjust (suite)
À en croire le syndicat, « cette doléance ordinaire qui aurait dû être réglée depuis longtemps sans heurt ni tumulte a fini de provoquer une crise d’ampleur inquiétante dans les cours et tribunaux. En effet, le service public de la justice est à l’arrêt total depuis trois mois, à cause de l’absence de réaction du gouvernement face à la grève légitime des travailleurs de la justice débutée le 23 novembre 2023 ».
D’ailleurs, il tient Gallo Ba, ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public « comme l’unique responsable de cette crise qui porte préjudice à tous les usagers du service public de la justice et à tous les justiciables ». En effet, disent les travailleurs, « dans cette affaire, il a fait montre d’incompétence, de manque de sens élevé des responsabilités et surtout manque de solidarité gouvernementale. Il s’est évertué à bloquer une initiative du ministre de la Justice. Celle-ci avait été entreprise pour corriger une altération des décisions du gouvernement qui a empêché le bon déroulement de la réforme du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice ».
Le greffier Me Abdoulaye Mboup inculpé
Le greffier Me Abdoulaye Mboup ainsi que d’autres greffiers sont visés. En effet, suite à l’affaire Ngagne Demba Touré, Me Ibrahima Sarr a été inculpé et mis en liberté provisoire par le doyen des juges. Il est inculpé pour outrage à magistrat, violences et voies de fait à magistrat et discrédit sur une décision de justice. Il faut noter que pendant l’audition du greffier et responsable de la jeunesse de l’Ex-Pastef, ses collègues avaient envahis le tribunal, fait irruption dans le bureau du juge Mamadou Seck. Par ailleurs, Me Ibrahima Sarr affirmait face à la presse que « le juge a utilisé des termes de lâcheté dans son mandat d’arrêt international. On l’a vu dans ses actes et ses paroles. Quand il a dit que Ngagne Demba a fui lâchement pour s’exiler ailleurs, nous on dit que lâcheté a été de son côté. Et cette lâcheté s’est encore vue quand il a voulu priver à Ngagne Demba tous ses privilèges de juridiction ». Il disait en outre qu’avec cet acte, « le juge venait de signer l’arrêt de division de la famille judiciaire et que les greffiers prendront toutes leurs responsabilités ».
Une bagarre entre deux voisins vire au meurtre
Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 23 h, dans le quartier Ndagane de Kaolack, une bagarre a éclaté entre deux voisins, qui a viré au drame. Il y a eu mort d’homme. En effet, au cours de cette rixe, le sieur Khali a reçu un coup mortel de couteau dans la poitrine, après des échanges houleux avec le nommé Baldé. Les sources expliquent que c’est la victime Khali qui a d’abord poignardé Baldé au niveau de l’abdomen. Ce dernier a répliqué en assénant un violent coup de couteau dans la poitrine de son adversaire. Le présumé meurtrier a été interpellé. Le corps sans vie est acheminé à hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack.
F24
La plateforme F24 dit saluer la décision du Conseil Constitutionnel qui, selon elle, «a rendu à la démocratie sénégalaise ses lettres de noblesse et a maintenu le Sénégal dans le rang des pays d’Etat de droit». «F24 exige des autorités compétentes de prendre les dispositions idoines pour la matérialisation de cette décision pour qu’enfin l’élection présidentielle se tienne à la date indiquée», précise cependant le F24 dans un communiqué. Dans la foulée, Mamadou Mbodj et ses camarades exigent également le choix d’une «personnalité neutre et indépendante» pour l’organisation de l’élection présidentielle et appelle les candidats à faire bloc pour la sécurisation du scrutin afin d’avoir une élection libre, transparente et démocratique.
Habib Sy dit ‘’Non’’ au 24 mars
Le candidat Habib Sy conteste la date du 24 mars annoncée par le président de la République comme jour du scrutin de l’élection présidentielle. Il annonce sur les ondes de la RFM qu’il va saisir les autres candidats pour récuser cette date annoncée par Macky Sall. Selon lui, la seule date qui vaille reste le 31 mars 2024. «Le Conseil constitutionnel a été très clair. Il a fixé la date du 31 mars et a même procédé à la convocation du corps électoral. Il est allé plus loin. Il a pris toutes ses responsabilités pour qu’on aille le plus rapidement possible à des élections libres démocratiques et transparente», a expliqué Habib Sy.
En fixant la date du 24 mars, dit-il, le « président de la République est très conscient qu’il viole les dispositions du code électoral et qu’aussi, c’est une décision contraire à la décision du Conseil constitutionnel. Ce qui ne peut pas se faire ». « Si ce décret est publié, poursuit le candidat, je vais demander aux autres candidats très rapidement qu’on fasse un recours contre ce décret parce qu’il sera pris en violation de toutes les dispositions législatives et réglementaires relatives aux élections », a-t-il fait savoir.