Top Infos Rewmi du 13/02/2025: Lutte contre la migration irrégulière…Le gouvernement face à la presse cet après-midi…Quelque 240 cas de violence sexuelle recensés à Dakar et Thiès en 2024 (AJS)…Deux individus arrêtés à Linguère avec 7 Kg de Yamba…
Le gouvernement face à la presse cet après-midi
Le gouvernement du Sénégal tiendra un point de presse aujourd’hui jeudi 13 février 2025 à 16 h, à la suite de la publication du rapport définitif de la Cour des comptes portant sur la situation des finances publiques et la gestion des années 2019 au 31 mars 2024, a-t-on appris du Bic-Gouv. Ce face-à-face avec les journalistes vise à apporter des commentaires sur les conclusions du rapport qui a décelé un certain nombre d’irrégularités dans la gestion des finances publiques entre 1919 et 2024.
Un agent de la SONAGED tué dans un accident
Un véhicule de la Société nationale de gestion des déchets (SONAGED) de Kaffrine a été impliqué dans un grave accident ce mercredi 12 février 2025, vers 14 heures, sur la route de Boulel. Selon des sources fiables, l’éclatement simultané des deux pneus avant a causé une perte de contrôle du véhicule, qui a fait plusieurs tonneaux avant de se renverser. Le bilan est d’un mort et de plusieurs blessés. Les victimes ont été évacuées par les sapeurs-pompiers de Kaffrine vers l’hôpital Thierno Brahim Ndao pour y recevoir des soins médicaux.
Lutte contre la migration irrégulière
Des comités de lutte contre la migration irrégulière au niveau régional et départemental ont été installés mercredi à Tambacounda (est), en vue de mieux lutter contre ce phénomène dans cette région. Ces comités, dirigés par le gouverneur au niveau régional, et par le préfet, à l’échelle départementale, regroupent des membres des associations de migrants, des élus locaux, chefs de service, des partenaires financiers de l’État du Sénégal, des ONG, autorités religieuses et coutumières. Ils constituent « des démembrements du comité interministériel qui a pour mission de coordonner l’ensemble des actions et structures qui sont compétentes dans la lutte contre la migration irrégulière, la gestion des frontières et la mise en œuvre de la migration circulaire », a expliqué Modou Diagne, secrétaire général du comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI). S’exprimant en marge de la cérémonie d’installation du comité régional et départemental, il a signalé que l’État du Sénégal avait mis en place ces comités pour apporter une réponse au fléau de la migration irrégulière, à l’origine de beaucoup de pertes en vies humaines.
Lutte contre la migration irrégulière (Bis)
« En mettant en place ces comités régionaux et départementaux, l’autorité a voulu territorialiser la lutte et impliquer les populations » dans l’élaboration des politiques et leur application. « C’est pour cela que ces comités sont inclusifs avec notamment la participation de tous les segments de la société », a déclaré M. Diagne. « Toutes les couches de la population sont représentées dans ces comités qui vont travailler directement avec le comité interministériel pour procéder à la sensibilisation, mais aussi pour permettre aux jeunes d’avoir des projets et d’être formés à des métiers pour qu’on puisse atteindre les objectifs assignés dans la stratégie nationale, qui est de réduire drastiquement le phénomène de la migration irrégulière à l’horizon 2034 », a-t-il-ajouté. Le gouverneur de la région de Tambacounda, Guedj Diouf, présidant la cérémonie d’installation de ces comités, a engagé les acteurs concernés à travailler pour faire desdits comités des leviers sur lesquels les pouvoirs publics peuvent s’appuyer pour freiner la migration irrégulière dans cette région du Sénégal oriental. « La région de Tambacounda est en train de se vider de ses jeunes qui quittent ici pour aller à Mbour, à Kafoutine, en Gambie ou en Mauritanie […] », principaux points de départ des candidats à l’émigration irrégulière, a fait observer le chef de l’exécutif régional. « Nous devons donc agir bien et vite pour freiner ce phénomène », a conclu le gouverneur de la région de Tambacounda.
Deux individus arrêtés à Linguère avec 7 Kg de Yamba
Il s ‘agit de deux individus en possession de chanvre indien qui sont tombés à Dahra Djoloff. Les mis en cause ont été interpellés dimanche dernier par les éléments de la Division Opérationnelle de l’Office Centrale de Répression du Trafic Illicite de stupéfiants (OCRTIS) de Louga qui ont effectué une opération coup de poing dans la localité (Dahra Djoloff) entraînant du coup l’arrestation d’un vaste réseau de trafic de drogue dans le milieu. A en croire des indiscrétions, l ‘opération policière déroulée, le dimanche 9 Février vers 17h, juste à l’entrée de la ville de Dahra non loin du stade municipal a permis d’appréhender deux (2) personnes suspectes à bord d’une moto Jakarta et de mettre la main sur 7 Kg de chanvre indien par devers d’eux. Selon d’autres sources, ces interpellations font suite à des renseignements faisant état d’un trafic de drogue orchestré par lM. Fall et H. Ka qui opéraient entre Dahra Djoloff – Thiargny et dans plusieurs marchés hebdomadaires dans le département de Linguère. En filature, les éléments de l’OCRTIS de Louga sont venus en renfort à Dahra pour épauler leurs collègues déployés sur les lieux afin d’interpeller les membres du réseau de trafic de drogue. Aux dernières nouvelles, l’on nous signale que les mis en cause ont été déférés au parquet de Louga pour trafic de chanvre indien.
Quelque 240 cas de violence sexuelle recensés à Dakar et Thiès en 2024 (AJS)
Les boutiques de droit, centres d’écoute, de conseils et d’assistance judiciaire crées en 2028 par l’Association des juristes sénégalaises (AJS), ont recensé, en 2024, quelque 240 cas de violence sexuelle à Dakar et Thiès, a révélé, mardi, la présidente d’honneur de cette association, Fatoumata Guèye Ndiaye. ‘’Deux cent quarante cas de violence sexuelle ont été enregistrés dans des boutiques de droit de la région de Dakar et un peu dans celle de Thiès durant l’année 2024’’, a-t-elle déclaré. La présidente d’honneur de l’AJS s’exprimait lors d’un atelier organisé par ladite organisation, sur le thème : ‘’Contribuer à l’éradication des violences sexuelles par la sensibilisation, la vulgarisation et l’application effective de la loi criminalisant le viol et la pédophilie en zone urbaine et périurbaine’’.
Quelque 240 cas de violence sexuelle recensés à Dakar et Thiès en 2024 (Suite)
A l’ouverture de cette rencontre de deux jours, Fatoumata Guèye Ndiaye a également relevé des facteurs qui bloquent l’accès des victimes à la justice, notamment la non-gratuité de l’examen médical en vue de l’établissement d’un certificat attestant de l’infraction. C’est pour cela, a-t-elle ajouté, que l’AJS a initié l’atelier avec les parlementaires pour échanger avec eux sur les dispositions légales concernant le viol et la pédophilie. La juriste consultante s’est en outre félicitée de la loi de 2020 criminalisant le viol et la pédophilie, qui réprime plus sévèrement les auteurs. ‘’C’est un grand pas qui est fait dans le sens de la protection des droits des victimes et dans l’éradication des violences sexuelles’’, a-t-elle dit, constatant toutefois une ‘’recrudescence des cas de violence sexuelle depuis quelque temps’’.