Top Infos Rewmi du 19 09 2023: Affaire du nouveau-né abandonné à Keur Massar…Colère des passagers d’Air Sénégal bloqués à New York…Affaire du nouveau-né abandonné à Keur Massar…
Fin de cavale pour le caïd Ada chinois et sa bande
La police de Jaxaay a déféré ce lundi le caïd Ada Chinois et les autres membres de sa bande s’activant dans le vol en réunion commis la nuit avec effraction, usage d’armes et de moyens roulants. Les policiers ont mis fin à la cavale de Kader. Pour rappel, les hommes du commissaire Thioub avaient mis la main, vendredi dernier, sur le cerveau de la bande, son petit frère et leur receleur. Au cours de cette opération, une commerçante a entravé la mission policière pour faire échapper son oncle incriminé. Elle a été aussi mise aux arrêts.
Affaire du nouveau-né abandonné à Keur Massar
Le commissariat d’arrondissement de Jaxaay a bouclé l’enquête sur l’affaire du nouveau-né qui a été abandonné par sa mère et sauvé de justesse à l’Unité 5 des Parcelles-Assainies de Keur Massar. L’auteure, M. N., a reconnu sans ambages les faits. La pensionnaire du lycée Plan Jaxaay a confié aux enquêteurs qu’elle a été engrossée par un élève. Après avoir accouché en catimini, la fille de 18 ans s’est débarrassée du nouveau-né. Poursuivie pour abandon d’un bébé dans un lieu non solitaire et mise en danger de la vie d’autrui, M. N. a été déférée au parquet, selon notre source. Pour rappel, à la suite de la découverte d’un nouveau-né en vie abandonné à Keur Massar, il n’a fallu que moins de 48 heures aux hommes du commissaire Youssoupha Thioub pour mettre la main sur la mère du nourrisson. Il s’agit d’une pensionnaire du lycée Plan Jaxaay âgée de moins de 20 ans.
Affaire du nouveau-né abandonné à Keur Massar (Bis)
Après avoir retrouvé le nouveau-né vivant, mardi dernier, les policiers de Jaxaay ont entamé d’intenses investigations, en lançant une alerte au niveau des structures sanitaires et des « Badiénu gox ». La mise en cause s’est rendue mercredi dernier à l’hôpital de Keur Massar pour des soins post-partum. C’est sur ces entrefaites que le personnel médical a saisi le chef de service du commissariat de Jaxaay, lorsqu’il a constaté que la patiente est venue sans son nouveau-né. Ainsi, M. N. a été cueillie par les limiers qui l’ont interrogée sur procès-verbal. Mise devant le fait accompli, elle a reconnu les faits. Le nouveau-né a été confié au service de pédiatrie de l’hôpital de Keur Massar pour des examens médicaux et une garde provisoire, le temps que les services de l’AEMO (Action éducative en milieu ouvert) saisis trouvent une structure d’accueil pour le nouveau-né.
Colère des passagers d’Air Sénégal bloqués à New York
La compagnie aérienne Air Sénégal est encore pointée du doigt par ses passagers. En effet, ces derniers sont bloqués en ce moment à l’aéroport John Kennedy, alors que leur vol était prévu hier dimanche 17 septembre. Ils fustigent l’annulation de leur vol sans avoir reçu aucune information de la compagnie. Parmi eux, l’ancien député Théodore Monteil qui dénonce cette situation. « Mes enfants étaient en vacances aux États-Unis. Je suis venu depuis le 7 septembre dernier pour repartir avec eux. Notre billet de retour au Sénégal était prévu pour le dimanche 17 septembre. Nous nous sommes déplacés jusqu’à l’aéroport le jour J pour apprendre que notre vol a été annulé. Non seulement nous n’avons pas été avertis par la compagnie, mais aussi, il n’y avait personne pour nous guider. Et pire, ils nous ont orientés dans un hôtel où l’on a droit qu’au petit-déjeuner. Le déjeuner et le dîner ne sont pas pris en charge. C’est irrespectueux la manière dont Air Sénégal traite ses clients », déplore-t-il.
Un jakartaman assassiné à Mbacké
Birame Guissé est mort. Le jeune garçon, aîné de la famille Guissé de Route de Kaël, marié avec trois enfants dont l’un n’a que 08 mois a été retrouvé mort non loin de Darou Sow. Il est victime d’un client qui lui avait demandé de le transporter vers Thiawène moyennant une somme de 5000 francs CFA. Arrivé sur place, il a été pris à partie par son bourreau aidé par des complices. Il sera roué de coups de gourdins. Avant de rendre l’âme, le jeune Birame a essayé vainement de joindre au téléphone quelques membres de sa famille. La gendarmerie qui gère l’affaire avait recommandé une autopsie. Les résultats confirment la thèse de la mort à la suite de blessures. L’enterrement se fera à 11 heures dans les cimetières Tidiane de Mbacké.
Un Oustaz menacé d’expulsion à Louga
Le responsable du daara Al-Moultazam de Louga, Oustaz Sény Diagne, menacé d’expulsion, a lancé un appel aux bonnes volontés pour l’achat de la maison qui abrite son école coranique. « Nous avons décidé de lancer cet appel pour acheter la maison que nous avions prise en location, après en avoir discuté avec le propriétaire », a-t-il dit à des journalistes. Le daara est ouvert depuis le 1er mars 2022 au quartier Artillerie Nord. Il compte un internat qui accueille 30 apprenants, tandis que les autres viennent de ce quartier de Louga. « Nous n’avons pas l’argent pour acheter cash la maison, mais nous demeurons convaincus que si tous les musulmans notamment les bonnes volontés et les amoureux du coran sont informés, ils peuvent l’acheter », a-t-il lancé. Il a souligné que « le prix de la maison est fixé à 16 millions FCFA par son propriétaire qui préfère le vendre aux responsables du daara car il a déjà rejeté une proposition d’une somme de 20 millions FCFA d’un client prêt à « payer cash ». Il a salué « la compréhension » dont a fait preuve le propriétaire qui accepte de perdre 4 millions FCFA » dans cette opération afin de leur « faciliter » l’acquisition de sa maison.
« Le logiciel de contrôle du Conseil constitutionnel est un flou total » (GRADEC)
Le système de contrôle de parrainage est une prérogative du Conseil Constitutionnel. De ce fait, la société civile avait demandé à y être associé lors du dialogue national. Alors dans les conclusions des travaux, il a été retenu la participation de la société civile, des représentations administratives et de la CENA dans le processus de vérification. Chose qui n’a pas été faite, selon Babacar Fall du Groupe de Recherches et d’Appui à la Démocratie participative et la bonne Gouvernance (Gradec). Qui révèle, que » ni la société civile encore moins les partis politiques n’ont un droit de regard sur ce logiciel de contrôle de parrainage du Conseil constitutionnel qui est un flou total ».