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Top Infos Rewmi du 20/03/2025

Top Infos Rewmi du 20/03/2025: Mimi Touré parle de l’amnistie…..Affaire Tabaski Ngom…L’influenceur Borom Rewmi placé en garde à vue….CDEPS…

 

L’influenceur Borom Rewmi placé en garde à vue

Cueilli chez lui par les éléments de la Division spéciale de cybersécurité, le célèbre influenceur M. Sylla, plus connu sous le sobriquet de « Borom Rewmi », est finalement en état d’arrestation. Ce tiktokeur, sympathisant de Pastef, a été placé en garde à vue pour diffamation, a appris Seneweb. Il pourrait être conduit demain jeudi au tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Pour rappel, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Borom Rewmi avait porté de graves accusations contre le directeur du Haras national, le lieutenant-colonel Mamadou Barro, et son comptable.

CDEPS

Le Conseil des Éditeurs et Diffuseurs de Presse du Sénégal (CDEPS) tire la sonnette d’alarme face à une offensive sans précédent contre la liberté de la presse. En moins de 48 heures, plusieurs décisions ont été prises unilatéralement par les autorités, menaçant l’existence même des entreprises de presse. Dans une action brutale et inouïe, la Télédiffusion sénégalaise (TDS-SA) a coupé ou fortement altéré le signal de quatorze chaînes de télévisions locales sous prétexte de retards de paiement, sans préavis, ni possibilité de recours. Dans le même temps, plusieurs médias ont reçu des injonctions fermes de cesser immédiatement leur diffusion, prétextant une non-conformité administrative, au risque de s’exposer à des poursuites pénales.

L’activité de presse est désormais criminalisée au Sénégal en cas de « non-reconnaissance » par l’autorité administrative et politique. Le CDEPS dénonce une stratégie visant à mettre au pas un secteur déjà fragilisé. Il fustige le non-respect flagrant des principes de séparation des pouvoirs et des règles de régulation des médias, pourtant inscrits dans la Constitution et le Code de la presse.

CDEPS (Bis)

Depuis l’entrée en fonction du nouveau gouvernement en avril 2024, la presse fait face à une vague de mesures irrégulières et coercitives qui compromettent son indépendance et sa survie économique. Malgré un recours déposé en septembre 2024 contre l’arrêté instituant la « Commission d’examen et de validation des entreprises de presse », aucune suite n’a été donnée. Pire encore, des violations supplémentaires de la loi ont été constatées et feront l’objet de nouveaux recours devant la Cour suprême. Face à cette situation critique, le CDEPS prévoit une série d’actions concrètes pour défendre la liberté de la presse.

Une mobilisation nationale et internationale est en cours d’organisation. Une manifestation symbolique le 3 mai, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, est également envisagée. Le CDEPS en appelle aux citoyens sénégalais, à la société civile, aux organisations de défense des droits de l’homme et à la communauté internationale, pour exiger la fin de ces mesures arbitraires et garantir un environnement médiatique libre et indépendant au Sénégal.

Mimi Touré parle de l’amnistie

La haute représentante du président de la République, Aminata Touré, a livré son point de vue sur le débat qui fait rage autour de la loi interprétative relative à l’amnistie générale. Sa conviction est que les crimes de sang, quels qu’ils soient, doivent être punis et les auteurs doivent répondre de leurs actes. « Ma position, je l’ai toujours exprimée et je reste constante là-dessus. Moi, ce sont les crimes de sang qui m’intéressent. Chaque année, et bientôt le président va amnistier (gracier) des prisonniers. C’est une pratique récurrente. Mais on exclut de la grâce présidentielle les crimes de sang et les crimes de mœurs », déclare l’ancienne Première ministre dans un entretien accordé à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Mimi Touré parle de l’amnistie

Selon Mimi Touré, le pardon tel que prôné par certains – qui demandent qu’on fasse table rase de tout ce qui s’est passé entre 2021 et 2024 – fait partie du fonctionnement de la République, mais « certains crimes ne sont pas pardonnables ». « Pour moi, l’accent doit être mis sur les crimes de sang parce qu’ils ne sont pas réparables », insiste-t-elle. Avant d’ajouter : « Maintenant, quelle va être l’architecture législative ? J’avoue que je ne suis pas tout à fait au fait. Je suis pour que tous les crimes de sang soient punis. C’est ma position. » Ce qui reste pour le moins constant, à l’en croire, c’est qu’« il faut une révision de la loi parce qu’aussi, il y a une hiérarchisation des crimes.

Un casseur n’a pas le même traitement que quelqu’un qui a tiré sur un manifestant. Donc, il faut qu’on soit raisonnable dans nos analyses ». « Que la loi dise que tous ceux qui ont cassé doivent bénéficier d’une immunité, mais ceux qui ont tué doivent répondre de leurs actes ainsi que les commanditaires. C’est cela ma position », conclut-elle.

Affaire Tabaski Ngom

Dans l’affaire opposant Tabaski Ngom à Moustapha Diop, Dibor Tine, porte-parole de la famille de l’inspectrice du trésor, a exprimé son mécontentement concernant l’évolution du dossier. Dibor Tine a réaffirmé la volonté de la famille de voir Moustapha Diop convoqué devant le Pool Judiciaire Financier (PJF) pour être entendu sur les accusations qui pèsent contre lui. Dibor Tine a insisté sur le fait que Moustapha Diop, l’ex-ministre, ne pouvait pas prétendre ignorer les preuves de l’affaire, notamment les dettes envers Tabaski Ngom. « Si Moustapha dit qu’il n’a rien reçu de Tabaski, il se leurre.

Moustapha Diop sait bel et bien que Tabaski Ngom a des preuves. Il doit de l’argent à Tabaski, tout le monde le sait et lui, il le sait », a déclaré Dibor Tine, soulignant que l’ex-ministre ne peut pas continuer à nier ses obligations financières. La famille de Tabaski Ngom met également en avant l’existence de preuves tangibles, notamment des audios, des enregistrements et des décharges, qui pourraient éclairer la vérité sur cette affaire. « Il faut que ça soit clair. Tabaski a des preuves.

Affaire Tabaski Ngom (suite)

Nous, nous voulons que justice soit faite. La justice doit être équitable pour tout le monde », a ajouté la porte-parole, insistant sur la nécessité de poursuivre l’enquête de manière transparente et juste. Un autre point de friction soulevé par Dibor Tine est le traitement différencié des protagonistes dans cette affaire. Elle considère qu’il est inacceptable que Moustapha Diop soit libre alors que Tabaski Ngom croupit en prison. « Ce n’est pas normal. Moustapha Diop est cité dans l’affaire.


Djim Momath Ba a été cité et il a déposé une caution de 90 millions. Alors que Djim Momath était son directeur au moment où Moustapha Diop était ministre », a-t-elle ajouté, soulignant les contradictions apparentes dans le traitement de l’affaire. La famille de Tabaski Ngom continue donc de réclamer justice et espère que le PJF agira rapidement pour convoquer Moustapha Diop, afin que toute la vérité éclate au grand jour.

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