Top Infos Rewmi du 23 09 2021: Les13 enseignants des classes passerelles du Sénégal et leurs sympathisants, dont l’activiste Guy Marius Sagna, ont suspendu leur grève de la faim, A Thiès, le Centre de traitement épidémiologique de l’hôpital El Hadji Amadou Sakhir Ndieguene a été paralysé, ce mercredi…
Manif’
Si au Sénégal, on interdit la manifestation contre la vie chère, ce n’est pas le cas en Guinée. Des centaines de jeunes Ghanéens, en colère contre la cherté de la vie, ont défilé hier dans la ville de Takoradi, dans l’ouest du pays, sous le mot-dièse «Fix the Country» (redresser le pays) pour réclamer des réformes sociales et économiques. Ce mouvement social né en mai dernier, qui demande une meilleure gouvernance veut s’installer dans la durée, malgré une mobilisation en baisse. Moins nombreux que les 20 000 manifestants du 4 août dernier à Accra, mais tout aussi déterminés, mardi, les manifestants ont dénoncé la hausse du prix du carburant, à l’origine du mouvement social. Mais ils scandaient également des slogans plus politiques, appelant à un changement de régime.
Grève de la faim
Les13 enseignants des classes passerelles du Sénégal et leurs sympathisants, dont l’activiste Guy Marius Sagna, ont suspendu leur grève de la faim entamée depuis vendredi dernier, au siège de Frapp France Dégage. Les grévistes ont fait l’annonce ce mercredi matin, lors d’un point de presse. Ils ont mis fin à leur diète suite à la rencontre avec le directeur des Ressources humaines du ministère de l’Education nationale. Les manifestants qui ont fait entre 2 et 5 ans dans les classes passerelles réclament leur recrutement dans la Fonction dans le cadre du programme « Xeyu Ndaw Ni ». A noter que Guy Marius Sagna s’était joint à leur grève de faim depuis samedi.
Cte Thiès
A Thiès, le Centre de traitement épidémiologique de l’hôpital El Hadji Amadou Sakhir Ndieguene a été paralysé, ce mercredi, par ses 75 agents qui réclament cinq mois de salaire. En effet, ces agents, qui dénoncent, en particulier, un manque de considération de la part de l’Etat, sont sortis de la rue pour exiger de l’Etat d’amener ses solutions idoines à leur situation très difficile, à cet effet.
Ucad
La rentrée universitaire initialement prévue le 4 octobre à l’Université Cheikh Anta Diop a été repoussée au 18 octobre. Motif ? Les autorités universitaires entendent ainsi « se donner du temps pour mettre en place le nouveau protocole sanitaire, mais surtout terminer les travaux dans les campus pédagogique et social ». En attendant le retour en présentiel, « la poursuite de certaines activités pédagogiques en ligne est vivement saluée et encouragée », renseigne-t-on.
COVID-19
Hier, le bilan relatif à l’évolution de la pandémie de Covid-19 a révélé que sur 1 908 tests effectués, 24 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 1,26%. Ces nouveaux patients proviennent de 2 cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé et de l’action sociale et de 22 malades issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont répartis entre 13 cas à Dakar et 9 dans les autres localités en région. Actuellement, 11 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Là où, un nouveau décès lié à la Covid-19 a été enregistré dans une «des structures hospitalières du pays».
COVID-19 (Bis)
En outre, renseigne le ministère de la Santé et de l’action sociale, 377 patients ont été contrôlés négatifs, donc déclarés guéris Ce, avant d’affirmer que l’état de santé des autres malades hospitalisés est stable. Depuis le 2 mars 2020, le Sénégal compte 73 692 cas positifs au coronavirus. Ils sont 60 672 guéris, 1 849 décédés, 1 évacué (finalement décédé en France) et 1 170 patients sous traitement. Également, à ce jour, 1 229 531 personnes ont été vaccinées contre la Covid-19.
Union européenne
L’ambassadrice de l’Union européenne (Ue) au Sénégal se prononce sur l’affaire des trafics de visas et de la divulgation des données privées. Irène Magissone a invité les populations à être plus vigilantes par rapport au contenu qu’ils mettent dans les réseaux sociaux, car dit-elle, c’est un système dangereux. « Nous avons écho de cette information et nous suivons ce qui se passe au Sénégal. Cela prouve bien que ces questions, en termes d’encadrement juridique, de protection des droits et de la vie privée des données personnelles de tout un chacun, se posent de manière quotidienne et peuvent trouver un écho dans les affaires, qui sont ensuite relayées par les médias. Ce sont des questions de système, ce sont des questions de sensibilisation sur les enjeux de la connaissance. Sur les risques quand on expose une partie de sa vie privée dans les réseaux sociaux ou ailleurs. Il faut être plus conscient de ces risques, il faut être aussi informé sur les moyens de se protéger », déclare Irène Magissonne.