Top Infos Rewmi du 31 10 2023: ISFAR…Mère du présumé homosexuel brûlé à Kaolack…Juan Branco disculpe Amadou Ba…Réaction du Khalife de Léona Niassène…Arrestation de Fatima Kane….Faux agents de la Senelec
Arrestation de Fatima Kane
Fatima Kane, la fille de la policière Seynabou Diouf, a été arrêtée ce dimanche 29 Octobre 2023. Après avoir été entendue au niveau de la Section de Recherches, elle a été arrêtée. Elle aurait été accusée d’avoir diffusé sur sa page Facebook la correspondance du directeur de l’Administration pénitentiaire au ministre de la justice selon plusieurs publications faites sur les réseaux sociaux. Ladite publication a duré quelques minutes avant que Fatima ne la supprime, malheureusement elle avait déjà été capturée. La note administrative en question avait été publiée par l’avocat d’Ousmane Sonko, Juan Branco.
Mère du présumé homosexuel brûlé à Kaolack
Alors que des rumeurs persistantes font état du décès de la mère de l’homme déterré et brûlé à Kaolack, nos radars sont si en mesure de dire que ces informations sont fausses. Selon des sources concordantes, la mère du défunt est en vie. Toutefois, samedi dernier, la dame, très affectée par les évènements de la journée, a fait un malaise. Ce malaise s’est produit bien avant que le corps de son fils ne soit profané. Nos sources nous glissent qu’elle est alitée depuis lors. Pour des raisons de sécurité, un membre de sa famille a décidé de la transférer dans un endroit tenu secret, selon une source. Elle pourra bénéficier de la des lieux pour se reposer. La justice s’est saisie de l’affaire. « Ces actes d’une extrême gravité, relevant de la barbarie, interpellent les autorités et ne peuvent rester impunis. Une enquête est ouverte afin d’identifier les auteurs et engager contre eux des poursuites pénales », a écrit le procureur de Kaolack dans un communiqué.
Faux agents de la Senelec
Deux malfaiteurs se faisaient passer pour des agents de la Senelec pour voler les compteurs Woyofal dans les maisons à Wakhinane-Nimzatt. Ils ont été pris en flagrant délit de vol. L’un a été interpellé alors que son compère a réussi à s’échapper. Les deux faux agents de la Senelec se sont présentés dans un domicile le 25 octobre dernier. Ils ont démonté le compteur Woyofal avant de prendre le boîtier. QMais des riverains, qui ont suivi la scène, ont été soupçonneux. Ils sont alors venus s’enquérir de la situation. Voyant qu’ils étaient démasqués, l’électricien A. M. a pris la fuite en emportant le compteur Woyofal. Son acolyte Y. C., lui, a été interpellé en possession du couvercle du compteur. Ce lycéen incriminé a été mis à la disposition des policiers du poste de Wakhinane-Nimzatt. Au terme de l’enquête diligentée par les hommes du lieutenant Cissé, l’élève en classe de première a été déféré vendredi dernier au tribunal de grande instance de Pikine-Guediawaye pour flagrant délit de vol commis en réunion. Le fugitif A. M. est actuellement recherché par la police de Wakhinane-Nimzatt.
Sytjust
Le Syndicat des travailleurs de la justice accuse des juristes au Ministère de la Fonction publique d’avoir falsifié volontairement le projet de décret portant statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice après que le gouvernement avait examiné et adopté celui-ci en conseil des ministres du 25 juillet 2018. Selon les syndicalistes dans un communiqué, ils ont altéré sciemment une délibération du gouvernement, entravant ainsi la volonté politique du Président de la République de doter les travailleurs de la justice d’un bon plan de carrière. Devant cette « altération rocambolesque », le Ministre de la Fonction publique, préférant ne pas contrarier des prévaricateurs, affiche un « manque d’autorité, de maîtrise et d’emprise sur son département, refusant d’harmoniser sa position à celle du ministre de la justice qui essaie de corriger la falsification ». Le SYTJUST déclare que la fuite de responsabilité du Ministre de la Fonction publique ne laisse aux travailleurs de la justice que l’option d’exercer leur droit de grève pour faire cesser le préjudice moral et matériel qu’ils subissent depuis cinq ans. « Le Ministre de la Fonction publique sera l’unique responsable de la crise qui surviendra dans la justice à l’expiration du préavis de trente jours francs que le SYTJUST a déposé le 19 octobre 2023 », préviennent les syndicalistes.
ISFAR
L’amicale des élèves ingénieurs de l’Institut supérieur de formation agricole et rurale (ISFAR) de Bambey a organisé, lundi, un sit-in pour réclamer l’ouverture du restaurant de l’établissement pour permettre aux étudiants de démarrer leurs activités pédagogiques. «Depuis le 9 octobre, les étudiants sont mobilisés, prêts à faire cours mais il est impossible de faire nos cours pédagogiques sans un restaurant opérationnel. Donc, nous demandons aux autorités de l’ouvrir dans les meilleurs délais », a déclaré le porte-parole du jour, El Hadji Mamadou Bâ. «Cette situation risque à la longue, si rien n’est fait, de perturber tout notre cycle de formation », a-t-il ajouté, entouré de ses camarades.
Réaction du Khalife de Léona Niassène
Le khalife général de Léona Niassène a exprimé, lundi, son « indignation et sa condamnation catégorique » après la profanation du corps d’un présumé homosexuel, affirmant que le cimentière en question n’est pas sous la responsabilité de la communauté religieuse qu’il dirige. « En ma qualité de chef religieux et khalife général de Léona Niassène, je tiens à exprimer notre profonde indignation et notre condamnation catégorique de l’acte répréhensible qui a été commis à l’encontre d’un individu, dont nous n’avons aucune responsabilité sur sa vie privée », a déclaré Serigne Cheikh Tidiane Khalifa Niass dans un communiqué.
Juan Branco disculpe Amadou Ba
L’on en sait un peu plus sur les raisons avancées par les autorités judiciaires pour arrêter Amadou Bâ de Pastef. L’interpellation serait liée à la publication des documents sur à la santé de Ousmane Sonko. Mais, Me Juan Branco, qui avait publié les documents en question, a tenu à faire quelques précisions. «Je suis à l’origine de la publication de ces documents, dont je n’ai jamais parlé avec Amadou Ba, avec qui je n’ai jamais interagit», a dit l’avocat avant de poursuivre : «M. Bâ est en garde à vue pour avoir partagé ces documents et la « justice » considère qu’ils sont de « nature à compromettre la sécurité de l’Etat ». «Pourquoi ? Parce qu’ils révèlent qu’un opposant est entre la vie et la mort».