Le Sénégal renforce davantage avec ses partenaires économiques notamment la Banque Islamique de Développement. En effet, trois accords viennent d’être signés entre le Sénégal et la BID dans le domaine infrastructurel. La cérémonie de signature s’est tenue ce dimanche 17 Avril entre le directeur de la BID, Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.
Le Sénégal a signé trois accords ce dimanche 17 avril 2022, à Djeddah en Arabie Saoudite avec la Banque Islamique de Développement (BID). Un partenariat qui vient de s’enrichir entre les deux pays. La signature s’est faite sous la présence du Président du Groupe de la BID, Muhammad Sulaiman AL-JASSER, du ministre de l’Economie Amadou Hott et Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.
L’accord de financement va concerner trois projets dont la construction de l’Autoroute Dakar-Tivaouane Saint-Louis, l’entame de la Phase 2 du TER Diamniadio-AIBD et la construction d’un complexe commercial et résidentiel Waqf au profit des Daaras. Le montant global est estimé à plus de 356 millions d’euros soit un montant cumulé de 233,595 milliards FCFA annonce le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale.
Selon Amadou Hott, ces projets vont permettre dans l’avenir à contribuer fortement aux objectifs visés par le Plan Sénégal Emergent dans le désenclavement des zones agricoles au Nord, la résolution des problèmes de mobilité urbaine et interurbaine entre Dakar et les capitales régionales mais aussi la modernisation des daaras. Et tous ces axes font partie des objectifs du Chef de l’Etat Macky Sall dans son programme d’où la BID est l’un des partenaires dont le Sénégal compte pour réussir sa politique de développement approuve-t-il.
Au terme , le ministre s’est réjoui de ce partenariat qui vient renforcer les liens de partenariat. Tout en remerciant le président de la BID de cette faveur pour le Sénégal qui a bénéficié du montant le plus élevé approuvé en faveur d’un pays membre en Afrique Sub-Saharienne, avec des projets phares comme la phase 1 du TER fait savoir Amadou Hott.