Le président Joe Biden tient sa promesse de se rendre en Afrique, mais il fait face à un ressentiment croissant dans son pays après être revenu sur sa promesse de ne pas gracier son fils, Hunter Biden. Contrairement aux récentes réactions négatives qu’il reçoit dans son pays, le président Joe Biden reçoit un accueil chaleureux lors de sa visite en Angola, pays d’Afrique centrale.
Le Président Biden est arrivé en Angola avec l’intention de promouvoir les investissements américains. Le pays est connu pour ses minéraux et ses matières premières souvent utilisées dans les batteries de véhicules électriques, les appareils électroménagers et les technologies énergétiques propres.
Il a un programme chargé pour les prochains jours. Il assistera d’abord à une cérémonie officielle d’arrivée avant de rencontrer le président angolais. Il évoquera ensuite les relations entre l’Angola et les Etats-Unis, et compte souligner l’influence de l’esclavage sur l’économie des deux pays. Il visitera une ligne ferroviaire soutenue par les Etats-Unis reliant l’Angola à la Zambie et au Congo avant de faire une halte sur une île au large de la côte ouest-africaine.
La visite de Biden permettra de réaffirmer les relations entre les États-Unis et l’Afrique, en tenant sa promesse de se rendre sur le continent. Après avoir révélé qu’il n’avait pas prévu de visite concrète pour l’année prochaine, Biden a une nouvelle fois reporté son voyage à l’automne afin de rester sur place et de surveiller l’impact de l’ouragan Milton. Mais de son côté, Biden doit également faire face à la réaction des membres de son propre parti pour avoir renoncé à sa promesse de ne pas gracier son fils, Hunter. Si certains démocrates ont qualifié cette décision de « compréhensible », d’autres ont exprimé leur frustration après avoir passé des années à critiquer le président élu Donald Trump pour avoir également ignoré la loi. « À ce stade, une grâce sera utilisée contre les démocrates », a déclaré le représentant Glenn Ivey, démocrate du Maryland. « Nous faisons pression pour défendre le ministère de la Justice contre toute politisation, ce que le président Trump prévoit certainement de faire. » « Il n’avait pas besoin de dire au public américain : ‘Je ne ferai pas ça’ », a déclaré le sénateur démocrate de Virginie Tim Kaine. « Mais il l’a fait, et quand on fait une promesse, on doit la tenir. »
D’autres grâces pourraient être accordées. La Maison Blanche a indiqué que le président Biden envisageait de les accorder à l’approche de la fin de son mandat.