L’horizon politique reste toujours aussi incertain pour Ousmane Sonko. En effet, la Cour suprême avait cassé le vendredi 17 novembre un jugement qui remettait l’opposant emprisonné dans la course à la présidentielle de février 2024, mais il se trouve que ce document ne dispose pas de la signature du juge Aîssata Diallo Ba, ce qui constitue un facteur bloquant.
L’arrêt de la Cour suprême cassant la décision du tribunal de Ziguinchor qui avait ordonné la réintégration du leader du parti dissous Pastef, Ousmane Sonko sur les listes électorales, a été rendue publique, lundi. Mais sur les cinq juges qui ont siégé l’audience du 17 novembre dernier, seuls quatre (4) ont apposé leurs signatures au bas de la décision. Celle du juge Aîssata Diallo Ba n’y figure pas, comme annoncé par le Premier président de la Cour.
A la fin du document il est indiqué que la juge Aîssata Diallo Ba « a refusé de signer pour n’avoir pas participé au prononcé. »