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« Souverainisme de Pastef » : Ce qu’en pense Mame Birame Wathie

MAME BIRAME WATHIE  » Ce que j’en pense

Ils ne s’opposent pas. Ils perturbent. Ce ne sont pas des opposants cherchant à défendre les Sénégalais pour, ensuite, éventuellement, obtenir leur suffrage. Les élections ne les intéressent aucunement. Leur mission : perturber. Après la politique de la terre brûlée, le défunt régime de Macky « kuluna » SALL et ses tentacules, bras armé de l’impérialisme qui refuse de lâcher le morceau Sénégal, déploient une stratégie d’embrouille nationale et internationale en passant, notamment, par les médias dont ils ont le contrôle.

Le FMI, qui a observé SALL le tyran crever le plafond de la dette du Sénégal après avoir vidé les caisses de l’Etat, peine à cacher son désamour pour le projet souverainiste de PASTEF. En s’abstenant d’accompagner les nouvelles autorités qu’il semble imputer la responsabilité du désastre financier laissé par le clan SALL dont les projets fantaisistes n’ont pas freiné ses financements, le Fonds s’érige ostensiblement en obstacle au projet PASTEF. Contrairement à la France qui cache bien son jeu, en dépit du poste que son président a offert à SALL le tyran qui n’avait pas fini son dernier mandat.

Au Mali où des militaires sont à la tête de l’État, c’est un lieutenant-colonel de l’armée française qui a été interpellé et accusé d’avoir organisé et financé des militaires, des acteurs politiques et de la société civile en vue de déstabiliser le pays.

Au Sénégal, le vote ayant installé le Pouvoir, le choix d’un lieutenant-colonel cherchant à soudoyer des militaires ne peut être prioritaire. Toutefois, entre Madiambal qui regrette le départ de l’armée française du Sénégal et Thierno Alassane SALL qui flaire l’arrivée de « Djihadistes », ce ne sont pas des relais qui font défaut. Et ce sont ces perturbateurs présentés comme des opposants qui sont actionnés pour installer une crise imaginaire qu’ils tentent d’exacerber à travers une cacophonie permanente, divertissante mais toute aussi décourageante.

Ousmane Sonko, porteur du projet souverainiste, est dans leur collimateur. Jean Michel SENE, symbole de cette souveraineté en passe d’être retrouvée, est leur défouloir. Les deux sont au centre de leurs vociférations.

Le pays dirigé par Macron ne pardonne toujours pas à Jean Michel SENE d’avoir choisi le Sénégal. Un jeune de son potentiel, ingénieur électronicien et énergéticien spécialisé en instrumentation nucléaire formé par l’Institut de Radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) de France, qui lui file entre les doigts, c’est comme un Ousmane Dembélé qui décline le maillot tricolore pour celui de son pays.

Et ce sont des « Thierno » qui tentent de jeter le jeune DG en pâture, en s’imaginant un scandale qu’ils cherchent mensongèrement à lui imputer. Jean Michel SENE jettera-t-il l’éponge, lassé par les accusations sans aucun fondement et découragé par une Afrique où on refuse le développement ? Ousmane Sonko qui l’a adoubé publiquement, semble avoir pris les devants.

Mais, la Rupture risque de se retrouver derrière en tombant dans l’autre piège de « Etat ni laay dokhé » (c’est comme cela que l’Etat fonctionne). Les réformes devant mettre le pays sur les rails devraient, à défaut d’être portées, susciter un débat national hautement plus vital.

La justice se dandine, rechignant à s’occuper de tous ces criminels, de sang et de finances, dont le pavanement insécurise le Sénégal.

À l’Etat et à ceux qui l’incarnent de faire preuve de plus d’autorité. Barthélémy Dias a organisé une conférence de presse, à Paris en France, pour déclarer qu’à « son retour les choses sérieuses vont commencer ». Depuis son retour, tranquillement il manœuvre. Même s’ils ressemblent davantage à des échappés du zoo, lui et ses ouailles multiplient les rencontres, conspirant impunément contre la sureté de l’Etat.


Si l’Etat a été « fort » durant les 12 ans de règne du tyran SALL, il doit encore être plus fort avec l’avènement des Patriotes.

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un commentaire

  1. Laissez donc l’opposition assurer son rôle comme bon lui semble. Vous, incompétents au pouvoir moss dem, faites votre temps au lieu de travailler.

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