Chaque année, « L’HOMME DE L’ANNÉE » des Rédactions du Groupe Rewmi Network (Rewmi Quotidien, Rewmi.com, Rewmi FM et Rewmi TV) est aussi attendu que celui de « Times Magazine » aux Etats-Unis ou des grandes fortunes du magazine « Forbes ». Après Ousmane Sonko (en 2024), Pape Demba Bitèye (en 2023), Mamadou Moustapha Bâ (en 2022), ou le Professeur Moussa Seydi en 2020, Rewmi Quotidien vient de désigner le ministre des Finances, Cheikh Diba : la personnalité de l’année. Si les rédactions du Groupe Rewmi Network l’ont choisi, c’est parce que tout simplement le nouvel argentier de l’Etat est apparu comme l’acteur majeur du redressement des finances publiques.
Diba, le Médiateur
Le premier coup réussi de Cheikh Diba est d’abord politique. Ancien Directeur du Budget sous Macky Sall, il a joué un rôle clé de médiateur entre les partisans de l’ancien président et Ousmane Sonko (et Bassirou Diomaye Faye) avant l’élection de 2024, contribuant ainsi à la libération de ces derniers, pour ensuite être nommé Ministre des Finances par le nouveau gouvernement, malgré ses fonctions précédentes dans l’administration Sall.
Force est de constater que les sinécures ne le mènent point au déshonneur. Financier chevronné, à l’aise dans la langue de Shakespeare, génial dans celle de Molière, il unit en diphtongue la culture nationale et les commodités de l’Occident. Homme d’Etat et homme politique et financier, il est surtout une exception dans la sphère politique, un espace où il accepte tout sauf la subordination et l’assujettissement. Dans la résolution de la crise politique entre 2021 et 2024, Diba a joué un rôle déterminant malgré les coups bas, l’unilatéralisme et les sournoises conspirations.
L’homme a agi non en politicien comme les autres chercheurs d’ovations indemnisées, mais en Médiateur, un régulateur doublé d’un réconciliateur qui déserte le bureau rafraîchi par la suave brise maritime pour descendre sur le terrain et accomplir son œuvre. Comme il aurait été davantage utile dans une mission qui galvanise et porte de l’avant ? Compagnon de Diomaye aux premières heures de son épopée, Diba fut un soldat qui sut être à la guerre en sachant se mettre partout pour contribuer à la résolution de la crise politique qui a secoué le pays durant trois ans.
Quand la compétence s’assimile à la modestie
Nommé Ministre des Finances et du Budget, le 5 avril 2024, dans le nouveau Gouvernement formé par le Premier Ministre Ousmane Sonko, à la suite de l’investiture de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, comme cinquième président de la République du Sénégal, l’Inspecteur des Impôts et des Domaines Cheikh Diba, (il est né le 22 août 1978 à Dakar), a eu la lourde mission d’assurer le pilotage des Finances de l’Etat en général, du budget et des comptes publics, en particulier. C’est un ministre des Finances hors pair qui se distingue par son expertise technique (fiscalité, budget, finances), sa vision stratégique (négociations FMI/BM), sa diplomatie (relations avec bailleurs), son éthique, sa capacité à inspirer confiance, et son leadership mobilisateur. Diba est un vrai commis de l’État moulé dans un sarcophage qui l’a toujours protégé des détournements, de la mauvaise gestion et, surtout, de la malhonnêteté intellectuelle si caractéristiques de certains cadres sitôt promus à la moindre responsabilité.
Un homme simple et accessible
Il est accessible et est d’une simplicité rare chez ceux qui détiennent un pouvoir. Et c’est parce qu’il croit en des valeurs que jamais il ne se considère supérieur à quelqu’un malgré son statut institutionnel. Ainsi est-il. Mais il a préféré avoir peu d’amis qui inspirent confiance qu’une pléthore de relations désinvoltes. Il respecte tout le monde de sorte que même dans les divergences Pouvoir-Opposition, il n’est jamais une cible d’adversaires, étant naturellement courtois. Et dans le cadre de ses fonctions, il réfléchit et médite toujours longuement avant d’agir ou de s’exprimer. Dans la gestion des affaires publiques, la fiabilité et l’honnêteté le rendent impartial. Et pour être à l’aise dans ce qu’il fait, il s’accommode de valeurs d’honnêteté et de loyauté. Même en réunion ministérielle, un Ministre témoigne qu’il est direct et franc. La mauvaise foi le désarme. La fourberie l’écœure. Les combines et les compromissions le révoltent.
L’irresponsabilité l’exaspère. La paresse l’agace. Le manque de dévouement le chagrine. Ses propos publics sont toujours rythmés de chiffres, de comparaisons, d’évaluations, de résultats et de programmes en cours de réalisation parce qu’il se donne toujours l’obligation d’apporter les preuves de ce qu’il dit.
Relever le défi de la dette
Cheikh Diba a trouvé un pays avec une situation des finances publiques plus critique. Malgré les difficultés, il s’est fixé de ramener le déficit budgétaire à 3 % du produit intérieur brut d’ici à 2027, conformément aux critères de convergence de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cet objectif demeure, selon lui, une priorité de l’action gouvernementale.
Malgré une dette qui culmine à plus de 130 % du PIB fin 2024, Cheikh Diba a toutefois tenu à rassurer sur l’orientation générale de la politique budgétaire du gouvernement. Il a indiqué que le projet de budget pour l’exercice 2026, bien que ambitieux, s’inscrit dans une trajectoire de consolidation budgétaire.
L’exécutif, a-t-il affirmé, maintient son engagement à redresser durablement les finances publiques, dans un contexte marqué par des contraintes accrues sur les équilibres macroéconomiques. Dût quiconque en être contrarié, Diba, en homme compétent, n’a cessé de travailler depuis sa nomination, à remettre les finances sur une orbite de performance.
Depuis qu’il est à la tête du ministère des Finances, il donne la preuve que la compétence ne se proclame pas, mais s’exprime par le respect moral d’une obligation de résultats et de compte rendu. Il en a donné la preuve à la Direction de la programmation budgétaire. Il en donne ainsi une autre preuve à la tête du Département des Finances.
Aujourd’hui, l’esprit patriotique, le sens de l’honneur, l’éthique et la volonté atavique de rendre service à chacun et à tous ont permis à Cheikh Diba d’installer les finances publiques sur une bonne orbite grâce à une embellie financière en phase d’être retrouvée et une reprise en main de la qualité du service. Cheikh Diba mérite l’ovation de la Nation. Ce n’est ni le flatter, ni le louer de dire qu’il est un bel exemple en matière de haute administration et de politique d’émergence.
Le Sénégal est déjà un pays d’oralité. Il n’a donc pas besoin de parole encore moins de polémiques politiciennes et d’auto-encensement. Il a besoin d’orfèvres du développement et de traceurs de destin comme Cheikh Diba. Un pays arrive à l’émergence quand il jouit de la conjugaison des intelligences, de la mobilisation des énergies et de l’apport indispensable d’ingénieux citoyens.
Toutes les Nations qui émergent sont le produit accumulé de l’œuvre d’hommes et de femmes qui ne proclament pas leur compétence mais la manifestent par de prompts résultats qui galvanisent et portent de l’avant. Nous en avons un : il se nomme Cheikh Diba.
Un parcours élogieux
Cheikh Diba était jusqu’à sa nomination, ce 5 avril 2024, le Directeur de la Programmation budgétaire au sein de la Direction générale du Budget. Titulaire d’un Bac scientifique, il est admis à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et à l’Ecole nationale d’Economie appliquée (ENEA) où il a obtenu simultanément une maîtrise en sciences économiques et un diplôme d’ingénieur en planification économique et gestion des Organisations.
M Diba a, par la suite intégré le programme de Diplôme d’études approfondies (DEA) en gesiton des politiques économiques de l’Institut africain de Développement économique et de Planification de la Commission économique pour l’Afrique (IDEP- Dakar). Son cursus académique a été complété à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, m il a séjourné pendant trois ans, à l’Ecole d’Economie de la Sorbonne, dans le cadre du parcours « Modélisation statistique économique et financière ‘MOSEF), programme qui accorde une place très importante à l’apprentissage de la programmation, de la modélisation statistique, des Finances, de la data engineering, etc…
Au plan professionnel, il a bouclé seize (16) années d’expérience dans l’environnement des finances publiques sénégalaises. Cet inspecteur des impôts et des domaines a travaillé comme vérificateur au sein des unités opérationnelles de l’administration fiscale, puis comme rédacteur de la Direction du Recouvrement où il assurait la centralisation des recettes et représentait la Direction générale au Comité hebdomadaire de suivi des recettes.
- Cheikh Diba a assuré ensuite les fonctions de Conseiller technique du Directeur général du Budget. A ce titre, il a participé activement à l’implémentation des réformes budgétaires et financières depuis la transposition des directives de 2009 de l’UEMOA jusqu’à leur mise en œuvre effective, en passant par les travaux de réorganisation des services du MFB pour les adapter aux nouvelles exigences du nouveau cadre harmonisé des finances publiques.
Auparavant, M. Diba a été Conseiller technique du Ministre des Finances et du Budget (MFB), chargé du suivi de la mise en œuvre des grands projets du Plan Sénégal Emergent (PSE) et coordonnateur du programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international (FMI), au titre de l’instrument de coordination de la politique économique (ICPE).
Le Groupe Rewmi Network présente ses vives félicitations à Monsieur Cheikh DIBA.
La Rédaction
Rewmi.com L'Equilibre notre Crédo