l’Alliance pour la République (APR) et les autres parties civiles qui s’étaient constituées, dans l’affaire Azoura Fall, ont annoncé leur désistement ce lundi. Elles estiment que le tribunal a déjà tranché en accordant une liberté provisoire à Azoura Fall « sans une expertise médicale contradictoire sur sa démence ».Dès lors, l’Apr et les autres parties considèrent qu’il n’y a plus aucune utilité de maintenir leur action dans cette affaire.
L’affaire Azoura Fall prend une nouvelle tournure. Arrêté pour propos contraires aux bonnes mœurs, Azoura Fall a bénéficié d’une liberté provisoire la semaine dernière après que sa « démence » a été établi par un médecin qui, selon les parties civiles, est un membre du Pastef. Une liberté conditionnelle que l’Apr et ses membres ne comprennent pas malgré l’opposition du parquet. D’ailleurs, ils estiment que le parquet avait refusé cette liberté provisoire pour, disent-ils, gérer l’opinion.Ainsi, les parties civiles considèrent, qu’avec cette décision, le tribunal a déjà tranché le litige, « en considérant, sans expertise contradictoire, la démence de Assane Gueye ». Selon elles, la décision de mise en liberté provisoire de Azoura Fall est une preuve que le tribunal a acté sa « folie ». En conséquence, l’Apr et ses membres disent se retirer de la procédure en tant que parties civiles étant donné que l’article 50 du code pénal dispose « qu’il n’y a ni crime ni délit, lorsque le prévenu était en état de démence au temps de l’action, ou lorsqu’il a été contraint par une force à laquelle il n’a pu résister ».
El HADJI MODY DIOP
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