L’enquête progresse rapidement dans l’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé ». Selon la source, le dossier est presque clôturé. Toutes les personnes inculpées ainsi que celles susceptibles d’apporter des éclaircissements ont été entendues par le juge d’instruction.
L’enquête sur l’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé » progresse rapidement, avec le dossier presque complet selon Les Échos. Toutes les personnes inculpées et celles pouvant fournir des informations ont été interrogées par le juge d’instruction, comme le souligne le quotidien.
La principale mise en cause, Ndella Madior Diouf, a choisi ce moment pour déposer une demande de mise en liberté provisoire. Il s’agit de sa deuxième requête dans ce dossier, la première ayant été rejetée. Contrairement à sa précédente demande, la patronne de la pouponnière a attendu la fin des auditions pour se manifester à nouveau auprès du magistrat instructeur, qui rendra son ordonnance après l’avis du Procureur.
Placée sous mandat de dépôt en décembre 2023, Ndella Madior Diouf est poursuivie pour homicide involontaire, complicité de ce chef d’accusation, exercice illégal de la médecine, privation d’aliments ou de soins à des enfants ayant entraîné la mort, obtention illicite de certificats d’inhumation, entre autres accusations, après la diffusion de vidéos montrant des bébés maltraités dans sa pouponnière.
Son assistant, Cheikh Tidiane Ndiaye, son gardien, Djiby Sow, et un animateur, El Hadji Sène, ont également été inculpés et emprisonnés pour avoir clandestinement enterré des bébés décédés dans la pouponnière.