Amadou Hott donne des assurances sur l’annulation de la dette africaine. Sur le plateau de Tv5 où il était invité, hier mardi, après le sommet sur la relance des économies africaines, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération rassure qu’il y aura une différence par rapport aux précédents sommets sur cette problématique.
« Cette fois, il y a une volonté politique beaucoup plus importante. Il y a également cette capacité à fédérer beaucoup d’acteurs. Que ce soient les pays africains eux-mêmes, les partenaires bilatéraux ou multilatéraux autour d’un idéal commun. Tout le monde reconnaît aujourd’hui que l’Afrique n’a pas pu utiliser des instruments monétaires importants, comme l’ont fait les pays du G20 qui ont injecté plus 20 milliards de dollars dans le cadre de la gestion de cette crise et de la relance de leurs économies.
L’Afrique, qui n’a pas réussi cela, a besoin d’un soutien, surtout d’un instrument budgétaire à travers la mobilisation de ressources importantes concessionnelles, à travers également, pour certains pays, une annulation partielle de la dette. L’Afrique a aussi besoin d’une restructuration de sa dette pour certains pays. Les Africains ont également besoin de vaccins, parce qu’on ne peut pas atteindre l’objectif si l’Afrique reste en dehors du processus de vaccination », a expliqué le ministre sénégalais de l’Economie.