« Les documents qui portent sur les droits et devoirs de l’UCAD, notamment en matière de délivrance de diplômes, d’attestations, d’authentifications et d’équivalences existent encore ». C’est par ces mots que l’Université Cheikh Anta Diop tient à rassurer l’opinion sur les craintes relatives à la destruction des archives suite aux actes de vandalisme notés lors des émeutes du 1er juin 2023.
Dans un communiqué, le Rectorat soutient que « la capacité de l’Université à accomplir son mandat et ses fonctions (…) restent intacts ». A propos de la Faculté des lettres, le rectorat précise d’abord que c’est le dépôt annexe qui a été brûlé. De ce fait, contrairement à ce qui est annoncé jusqu’ici, le nombre de dossiers affectés s’élève à environ 20 000 dossiers, d’après le communiqué.
Access, ce qui constitue une mémoire virtuelle de l’ensemble des dossiers », temporise l’Ucad. Rien à craindre donc pour les diplômes. « Les procès-verbaux des examens n’ont pas été affectés par le sinistre. Les informations pédagogiques restent donc intactes pour tous les étudiants de la FLSH depuis 1957. Elles sont conservées en lieu sûr.
S’agissant de la faculté de médecine, c’est environ 15% des archives stockées au dépôt annexe qui sont perdues. Et il s’agit principalement de dossiers du personnel inactif, les doubles étant disponibles à la Direction des ressources humaines. Là aussi, les procès-verbaux sont intacts et les relevés de note reproductibles. Au total, il n’y a donc pas lieu de s’alarmer outre mesure.
Partant de cela, « le Rectorat lance un appel au calme et à la sérénité tout en réitérant son engagement à ne ménager aucun effort pour œuvrer à la préservation du prestige, de l’excellence et de la renommée de l’UCAD… »