Au moins 13 gendarmes ont été tués dimanche 13 mars, dans une embuscade près de la ville de Taparko au nord du Burkina Faso.
Les forces de l’ordre étaient en mission de reconnaissance et de sécurisation de l’axe Taparko-Tougouri, lorsque elles ont été attaquées par des individus armés. Selon une source sécuritaire, plusieurs membres de l’équipe de la gendarmerie de Dori sont encore portés disparus. Des opérations de ratissage ainsi qu’un déploiement de renforts sont organisés pour retrouver les gendarmes.
La zone minière est régulièrement en proie à des attaques djihadistes meurtrières. Plus tôt dans la matinée de dimanche, l’explosion d’un engin artisanal au passage d’un car a tué deux personnes et blessé plusieurs autres. L’utilisation d’engins explosifs improvisés est de plus en plus fréquente dans le pays depuis 2018 et a causé la mort de nombreux civils et militaires.
Le président de la junte militaire, le lieutenant-colonel Damiba a annoncé faire de la lutte contre le djihadisme sa « priorité ».
Les zones Nord et Est du Burkina Faso sont régulièrement le théâtre d’attaques djihadistes depuis 2015, qui ont fait près de 2 000 morts et déplacé plus d’ 1,7 millions de personnes.