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DÉCLARATION DE MONSIEUR SAMUEL SARR: LE PARTI LIBÉRALISME SOCIAL SENEGALAIS (LSS)
DÉCLARATION DE MONSIEUR SAMUEL SARR: LE PARTI LIBÉRALISME SOCIAL SENEGALAIS (LSS)

Samuel Sarr: Le Parti Libéralisme Social Sénégalais (LSS) accepte la main tendue du Président De La République

Après, une profonde analyse de la situation politique nationale et une appréciation sans  complaisance des enjeux, notre parti, le LSS accepte la main tendue du président de la  République. Notre parti justifie son adhésion à ce Dialogue pour plusieurs raisons objectives  d’ordre politique, économique, social, sécuritaire, etc… (SAMUEL SAR)

Depuis 2012, le président de la République a fait montre d’une ouverture d’esprit et d’un  engagement constant pour construire des relations saines avec les Forces vives de la Nation.  Nous insistons à dire que ce Dialogue concerne toutes les Forces vives du pays. Et, il ne  faudrait pas en faire, une affaire entre le pouvoir et l’opposition. 

Le Dialogue dépasse les considérations politiques. Les travailleurs, les jeunes, les étudiants,  les industriels, les investisseurs, les femmes, etc… sont concernés par ce Dialogue lancé par le  président de la République. Il s’agit de renforcer les liens de confiance et d’entente entre les  citoyens. Le dialogue est un moment de partage, d’échange et d’évaluation des politiques  publiques. 

LE DIALOGUE EST UN INSTRUMENT DE GOUVERNANCE  

Il s’agira du 3e rendez-vous (Dialogue) dans un contexte politique marqué par l’approche de  la présidentielle de Février 2024 avec le début de la révision des listes électorales. D’une part,  il faut alors saluer l’importance de cette décision prise, sans aucune contrainte, par le Chef de  l’Etat qui semble engagé à élargir et apaiser l’espace politique. 

D’autre part, à travers ses tournées économiques, le président de la République a toujours été  à l’écouter de ses compatriotes à l’intérieur du pays. Il a ainsi compris que le dialogue est un  instrument de bonne gouvernance politique. A cette occasion, le président fera l’évaluation  des tournées économiques à travers les interventions des acteurs économiques, des  travailleurs, du secteur privé, des paysans, des éleveurs, etc…

PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES 

Les perspectives économiques du Sénégal sont rassurantes grâce au Chef de l’Etat et à la  pertinence de sa vision dans un contexte international en turbulence. 

Le FMI a effectué du 27 avril au 11 mai 2023, une mission de négociation portant sur un  nouveau programme économique et financier avec un décaissement de trois (3) ans couvrant  la période juin 2023-juin 2026. Cette mission qui a été conclue avec satisfaction,  permettra de mobiliser un montant de 1 150 milliards de FCFA. Sans nul doute, il s’agit  là d’un renouvellement d’un pacte de confiance entre le Sénégal et ce partenaire  technique, qui atteste ainsi de la bonne tenue des finances publiques. Ce nouveau bail  entre le Sénégal et le Fmi va au-delà de 2024, année de l’élection présidentielle.  

Selon le FMI, les prévisions de croissance pour 2023 et 2024 s’établissent respectivement à  8,3 % et 10,4 %, grâce à la production de pétrole et de gaz qui devrait démarrer fin 2023 et  améliorer sensiblement le solde des transactions courantes et le ratio dette/PIB. La croissance  hors hydrocarbures devrait s’accélérer pour atteindre les 6 % à partir de 2023. 

Contrairement à certains pays de l’UEMOA, le Sénégal a su bien gérer sa dette. L’encours  actuel est de 68,2% du PIB (soit en dessous du plafond communautaire de 70%). En 2024, il  s’établira à 65,8% du PIB.  

Malgré la situation économique mondiale très tendue qui a provoqué la hausse du prix de  l’énergie dans tous les pays, l’Etat du Sénégal a bloqué les coûts des produits. Les  subventions à l’énergie ont atteint le niveau record de 692 milliards de francs CFA (4 % du  PIB). Ces mesures ont permis aux familles de souffler malgré la pression que subit le  gouvernement vu le contexte économique mondial.

Le président de la République, dans sa politique sociale, a pris d’autres mesures pour soutenir  les familles. Comme l’a dit récemment le Ministre des Finances et du Budget, les  subventions ont atteint 1.000 milliards FCFA en 2022 (450 milliards en 2023). 

Pour soutenir les populations vulnérables, le président de la République a appliqué une  subvention sur le gaz butane de 1 123 FCFA soit 28% de son prix normal, de même que  celle de 27 FCFA par kilowatt/ heure consommé sur la tranche sociale, soit 20% du coût  réel. Pour le gasoil, l’Etat continue à supporter 65 FCFA/litre, soit 8% par rapport aux  prix réels. Aucun pays n’a autant aidé sa population dans ce contexte d’inflation mondiale et  de quasi récession pour certaines économies. 

Le Fonds a noté dans son dernier rapport que le gouvernement sénégalais s’est engagé dans  un plan ambitieux visant à créer les conditions nécessaires à la production d’une électricité  moins chère et plus fiable. 

Et, pour le Fonds, l’un des piliers de la stratégie de développement du gouvernement  sénégalais (Plan Sénégal Émergent, PSE) consiste à porter l’approvisionnement en électricité  fiable à environ 3 GW (contre 1 GW actuellement) et à réduire le coût de l’électricité (environ  25 cents le kWh aujourd’hui) de plus de 20 %. Le pilier du PSE consacré à la relance du  secteur énergétique vise également à étendre le réseau et à améliorer la fiabilité du réseau de  distribution de Senelec. Le PSE soutient également les actions de diversification de l’offre  énergétique au Sénégal à moyen et long terme en exploitant les ressources intérieures de gaz  naturel pour la production d’électricité selon le FMI.  

Grâce au Président Macky SALL, des découvertes de gisements de pétrole et de gaz de  premier ordre, ont été réalisées en 2014 et 2017. Selon le Fmi, le Sénégal dispose de réserves  équivalant à plus de 400 millions de barils de pétrole et plus de 1 130 milliards de mètres  cubes de gaz recensés au Sénégal, et plusieurs gisements (pour la plupart en eau profonde)  sont en cours d’exploration. Le pays s’attache désormais à réunir les conditions pour que ses  importantes réserves de gaz naturel contribuent à garantir sa sécurité énergétique pour de  nombreuses années, conformément à la volonté des autorités, qui ont fait du développement  du secteur énergétique l’un des piliers fondamentaux de l’émergence économique du Sénégal  d’ici 2035 informe le FMI. 

Ces conclusions du FMI recoupent celles de la Banque Mondiale qui a fortement encouragé la  politique économique, la rigueur budgétaire et la transparence remarquées dans la gestion.

Toujours concernant, les perspectives, le président de la République a réussi la réalisation du  projet du TER qui fait la fierté des populations sur l’axe Dakar-Rufisque. Bientôt, le BRT va  desservir l’axe Dakar-Guédiawaye. Ce maillage du réseau du transport urbain, traduit la  pertinence de la vision du président de la République. 

Le renouvellement du parc de Dakar Dem Dik, le prolongement de l’autoroute à péage  Dakar-Pikine-Mbour-Kaolack et le lancement des travaux de l’Autoroute Dakar-Thiés Tivaouane-Saint Louis, sont entre autre, des projets routiers très importants pour les  populations. Ils participent aussi à la création d’un environnement économique dynamique  entre le nord et le sud du pays. Sur le plan social, l’accès à l’eau et à l’électricité a atteint plus  de 80% des populations rurales. 

Les investissements immenses faits dans la lutte contre les inondations, les 100 milliards  investis dans la campagne agricole sont autant de réalisations qui participent à renforcer les  perspectives économiques du Sénégal. 

EMPLOYABILITE DES JEUNES 

Malgré le contexte économique mondial, le président de la République a déployé des moyens  importants pour soutenir les jeunes. Plusieurs centaines de jeunes ont été recrutés dans la  gendarmerie, la police, l’administration, la santé etc… En outre, 450 milliards FCFA ont été  investis pour l’emploi des jeunes. Au niveau des Départements, des centres de formation  destinés aux jeunes ont été édifiés sans oublier les Fonds dégagés pour le financement de  projets économiques avec des structures comme le Fongip, l’Anpej, la DER. 

ENJEUX SECURITAIRES NATIONAUX ET SOUS REGIONAUX 

Commençons d’abord par féliciter les Forces de Défense et de Sécurité qui veillent sur la  sécurité des personnes et des biens. Face aux forces occultes qui cherchent à déstabiliser le  pays, les Forces de sécurité sont présentes avec la même détermination pour protéger la paix  sociale. 

Le Sénégal résiste miraculeusement aux menaces sécuritaires sous régionales. Des pays  comme le Mali et le Burkina Faso traversent des crises politiques aggravées par des conflits  djihadistes. Le Sénégal continue à faire l’exception face à ces menaces transnationales. Nous  devons cette stabilité au président de la République qui a renforcé les moyens des Forces de  Défense et de Sécurité qui anticipent sur toute forme de menace sécuritaire.  Notre armée participe à la préservation de la paix au Mali et dans d’autres pays. D’ailleurs, le  LSS encourage le Chef de l’Etat à adhérer au G5 Sahel.

Pour renforcer la sécurité nationale et préserver la stabilité du pays, l’Etat multiplie les  initiatives sécuritaires et les exercices militaires avec les Eléments français au Sénégal  (EFS France) et le Flintlock (Etats-Unis). Cela va participer à sauvegarder la paix sociale et  à faire face aux forces qui cherchent à déstabiliser le pays. 

LES DERIVES DANS LES RESEAUX SOCIAUX 

Le président de la République s’est également engagé dans l’assainissement de l’écosystème  numérique. Car, de plus en plus, des individus, profitent de l’anonymat que leur offre les  réseaux sociaux, pour tenter de discréditer nos Institutions politiques et religieuses. Freiner les  dérives dans les réseaux sociaux est une nécessité de salubrité publique. Il s’agira par-là, de  renforcer l’Etat de droit, la paix et la justice sociale. C’est le lieu de saluer le travail  qu’effectue la Division cybercriminalité et la Police en général. 

L’ETAT DE DROIT ET LE RESPECT DES LIBERTES 

Sous le magistère du président Macky SALL, les principes de l’Etat de droit sont respectés  dans la gouvernance publique. Les libertés démocratiques sont également promues et  renforcées. La liberté de manifester et la liberté de presse n’ont connu aucune violation au  Sénégal. Aucun journaliste n’a été inquiété pour avoir donné des informations fiables dans  l’exercice de ces fonctions. Ce sont des éléments importants à rappeler. Cela confirme la  vivacité de l’Etat de droit dans le pays. 

ELECTIONS TRANSPARENTES ET DEMOCRATIQUES 

En plus de la transparence dans la gestion des affaires publiques, il faut également saluer les  efforts importants réalisés dans l’organisation des élections. La bonne organisation des  élections a permis l’expression libre des citoyens dans les urnes. Et le processus électoral ne  souffre d’aucune anomalie. Les résultats électoraux des deux derniers scrutins, viennent  confirmer que le Sénégal dispose d’un système électoral fiable et crédible. 

AUCUN DETENU POLITIQUE 

Jusqu’à nos jours, aucun acteur politique n’a été mis en prison pour ses opinions ou pour son  opposition au Gouvernement. Les pouvoirs, exécutif et judiciaire sont assez tolérants en  acceptant certaines dérives qui heurtent souvent l’autorité de l’Etat. Il ne faudrait pas que  certains membres de la Société civile fassent l’amalgame en cherchant à confondre, le sens  d’un détenu politique et d’un groupe d’individus arrêtés pour avoir planifié des actions qui  visent à déstabiliser la stabilité du pays. 

Une personne arrêtée pour destruction de biens privés ou publics, menace de mort, tentative  d’assassinat ou tentative de déstabilisation des Institutions ne mérite pas le statut de détenu  politique. Il n’y a pas de détenu politique au Sénégal. 

LA BONNE GOUVERNANCE 

Dans son dernier rapport, le FMI a salué les efforts du gouvernement dans la lutte pour la  bonne gouvernance. C’était d’ailleurs, au lendemain de la décision prise par les autorités  d’ouvrir une enquête dans la gestion des Fonds Covid-19. 

CONCLUSION 

Les Forces vives de la Nation ont à nouveau l’occasion d’apprécier la gouvernance publique à  travers ces concertations citoyennes nationales.  Il ne s’agit guère d’un dialogue politique comme veut le faire croire une certaine opposition.  Cette rencontre n’exclut aucune couche, aucun secteur, aucune organisation.  Il faut alors, féliciter le Chef de l’Etat pour cette initiative heureuse. Nous devons alors tous  répondre à son appel. 

Toutefois, l’entourage du président de la République doit consentir beaucoup d’efforts  pour l’accompagner dans sa mission dans une dynamique unitaire, constructive et  sincère. 

Nous invitons les collaborateurs du président de la République à rester loyaux et justes dans leurs rapports avec les sénégalais pour consolider les acquis dans l’unité et la  concorde. 

Fait à Dakar le Mardi 16 Mai 2023 

Samuel SARR 

Ancien Ministre d’Etat 


Président du Parti Libéral Social Sénégalais (LSS)

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