En prélude au sommet annuel des investigateurs cliniques, l’initiateur Likak Research a tenu une conférence de presse. Selon la PDG et fondatrice, Élisabeth Liyong Diallo, la médecine traditionnelle doit être intégrée dans les essais cliniques car 80 % de la population africaine y font recours pour se soigner.
Pour valoriser la médecine traditionnelle, Likak Research, une compagnie de recherche clinique basée à Dakar associe les tradi-praticiens au sommet annuel des investigateurs cliniques placé sous le thème: »Embarquer l’Afrique et la recherche clinique mondiale » qui se tiendra du 07 au 08 mai prochain, co-organisé avec Clinic Research, basé au Nigeria. Selon la PDG et fondatrice de Likak research, Élisabeth Liyong Diallo, c’est le sommet des chercheurs dans le cadre des essais cliniques qui va réunir tous les acteurs de la recherche clinique en tête de file l’agence de réglementation pharmaceutique, des chercheurs, les comités d’éthique du Sénégal et de la sous-région et les transporteurs de prélèvements. « C’est l’occasion de nous mettre ensemble pour discuter de nos challenges, de nos difficultés, mais surtout de comment faire avancer l’agenda de la recherche clinique », dit-elle. Et de poursuivre : »Pour le Sénégalais lamda, on ne peut rien avoir comme médicament sur notre table s’il n’est pas passé par le creuset de la recherche clinique. Il faut tester avant de le mettre sur le marché. C’est à cela que sert la recherche médicale, tester pour pouvoir mettre à disposition du grand public des médicaments d’excellente qualité ». En marge de ce sommet, une pré-conférence se tiendra du 05 au 06 et tous les participants vont visiter deux centres de recherche à savoir l’IRESEF et l’Institut Pasteur. « Au cours de ce sommet, nous allons discuter des essais cliniques, mais nous voulons faire un clin d’œil particulier à la médecine traditionnelle. Nous sommes convaincus que nous avons un vrai savoir-faire en Afrique. Toute cette médecine traditionnelle, nous devons la valoriser. Il y a beaucoup de pour et de contre, cela rend malade, non, c’est efficace », fait-elle savoir. La place de l’intelligence artificielle dans la recherche clinique sera au coeur des échanges.
NGOYA NDIAYE