Le défenseur de l’environnement Oudy Diallo a écopé de 6 mois d’emprisonnement ferme.
Il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, collecte et diffusion de données a caractère personnel, outrage a un adjudant de la brigade de la gendarmerie de Saraya dans l’exercice de ses fonctions et diffamation à l’égard d’une institution militaire de la gendarmerie nationale.
Malgré les plaidoiries des avocats de défense, dont Souleymane Ndene Ndiaye, ancien Premier ministre sous le régime de Wade, le conseiller départemental a été reconnu coupable des faits à lui reprocher. Pour rappel, l’activiste environnemental, avait dans un post sur Facebook accusé le commandant de la brigade de gendarmerie de SARAYA de complicité avec les chinois qui exploitent illégalement de l’or dans la région de Kédougou, causant énormes dégâts sur l’environnement, notamment la FALEME. Il avait notamment diffusé la photo du commandant de brigade en compagnie de chinois dans un hôtel de la place .
Le commandant de brigade affecté en pleine tempête…
Alors que se tenait le procès, l’on apprend que le commandant en question a été affecté à Louga. En effet, ce dernier aurait été rappelé d’urgence par sa hiérarchie et n’est plus retourné à SARAYA. Que cache la hiérarchie de la gendarmerie nationale à travers cette affection subite? Pourquoi ne s’est-il pas présenté au procès dont il était le principal protagoniste? Des questions qui suscitent moult débats au sein de la gendarmerie. Pourquoi le commandant de brigade a été affecté en pleine procédure judiciaire?
Pour rappel, l’activiste Oudy Diallo a été arrêté le 1er juillet 2023 à son domicile et conduit à la brigade de Mako avant d’être transféré à la MAC de Kédougou, suite à une publication accusant le commandant de la brigade de Saraya de complicité avec les chinois qui s’adonnent à l’exploitation de l’or dans le département de Saraya.
Il faut noter que beaucoup de personnalités dont le préfet du département de Saraya, Cyprien Antoine Ballo ont été citées dans cette affaire relative au permis d’exploitation minière au village de Keniéto, dans la commune de Missirah Sirimana d’un ressortissant chinois du nom de Wei. Il est placé sous mandat de dépôt pour diffusion de fausses nouvelles et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions.