A ce rythme, il est légitime de se demander si le pays n’est pas tombé sur la tête. Après l’épisode Kounkandé qui a fini en eau de boudin, voilà maintenant les confidences d’un maître arabe qui ont défrayé la chronique tout le week-end durant.
Pour prouver à ses camarades qu’il était un vrai guerrier en effet, l’intéressé nous apprend qu’il a été deux fois circoncis dans la vie, et qu’il ne voyait rien d’extraordinaire dans cette affaire, ce qui évidemment est bien possible chez certains sujets qui ont leurs « bijoux de famille », format porte-clés.
Mais il y a plus sérieux. Quand surprises par la montée brutale des eaux, les populations de Keur Massar se sont ruées chez le maire pour chercher secours, celui-ci a immédiatement requis les services des gendarmes, à la place des pompiers. Était-il affolé ?
Craignait-il des débordements précoces ? Toujours est-il qu’une heure après, les résultats des courses donneront ceci. Partout l’ordre était respecté, mais aucune motopompe en vue. Est-ce que le maire se représentera aux prochaines Locales après son exploitation ? C’est la question qui brûle toutes les lèvres, depuis.