Avec l’indisponibilité notoire d’un Sonko mal en point, les faux pas réguliers de Birame Souleye Diop, le manque de percussion ou d’engagement ancré d’Abass Fall, il ne reste plus grand nombre dans les rangs du Pastef, capables édifié sur la santé du parti. Soit, les seconds couteaux n’en savent pas grand-chose, soit ils préfèrent se taire devant les boys scouts de la Dic, toujours prêts à broyer de l’opposition, pour faire plaisir à Big Mack et à son fan’s club.
Rares sont des responsables encore capables de répondre aux invitations des médias, parmi lesquels Maimouna Bousso, l’une des dernières militantes dont on entend encore la voix depuis que la dame Dièye, maire de la Patte-d’oie, a rejoint ses camarades en taule, quoique malade. Beaucoup de Sénégalais viennent seulement de découvrir Maimouna Bousso, la quarantaine, une battante qui a laissé sa carrière en Europe, pour venir s’investir au Sénégal et participer au combat pour le respect des droits de l’homme et des juridictions.
De fil en aiguille, le chemin de la jeune politique a croisé celui de plusieurs combats, mais c’est sans doute, l’affaire Karim Wade et la Crei), qui la fera davantage connaître au grand public.
La lutte permanente contre l’injustice et l’irrespect des droits du citoyen? Sans doute. Et c’est peut-être cela qui a fini de faire de Maimouna, faire l’un des meilleurs porte-paroles de la gauche agissante.
Sebé