Enfin, une lueur d’espoir. Alors que tout le monde se morfondait pour savoir si les gars de Walf allaient, cette année, sauter la fête du mouton après qu’ils ont été mis en congés forcés pour affaire » bi nga khameni mooy lolou » , voilà que tombe la bonne nouvelle. La direction générale du groupe (Cheikh Niasse, pour aller vite ), informe tout le personnel que le chômage technique et les licenciements collectifs annoncés et entamés tombent à l’eau.
Avec l’aide des sénégalais, la boite respire un peu. Rebelote pour le statut d’avant, alors. Et à l’approche des Tabaskis prévues Mercredi, Jeudi ou Vendredi prochains selon les humeurs, les salaires sont d’ores et déjà virés pour permettre aux employés de passer de très bonnes fêtes. Thiokhnam, thiokhoul ? Thoikhna kaay, et les travailleurs apprécieront.
Mais attention ! S’il y a un seul conseil à leur donner, c’est d’essayer de « dresser » leurs femmes contre la course au plus beau mouton. Pas question d’afficher de grandes ambitions. Avec cette conjoncture et ces salaires de congés techniques, les beaux béliers n’existent plus que dans l’imaginaire.