Elle n’aura tenu que 45 jours. En effet, la Première ministre britannique Liz Truss a annoncé sa démission, ce jeudi 20 octobre, après des semaines de calvaire pendant lesquelles elle a fait face à une avalanche de critiques depuis son entrée au 10, Downing Street, le 6 septembre. En cause, son premier budget, qui a fait tanguer son début de mandat, en prévoyant des baisses d’impôts pour les plus riches et des nouvelles dépenses partiellement financées pour lutter contre la crise énergétique.
Sous la pression des marchés financiers et des élus conservateurs, l’ancienne députée du Norfolk avait dû abandonner la majeure partie de son plan et limoger son ministre des Finances, Kwasi Kwarteng. Un revers qui a précipité sa chute. Comment Liz Truss et le Royaume-Uni en sont-ils arrivés là aussi vite ? La première ministre Britannique Liz Truss a fini par démissionner, ce jeudi 20 octobre 2022. Elle devient ainsi l’une des Premiers ministres les plus impopulaires de la Grande Bretagne. Elle avait été fragilisée par l’échec de son plan économique. Ainsi, elle avait vu le départ du ministre des finances, Kwasi Kwarteng, qui a confirmé son limogeage, vendredi dernier, puis la ministre de l’Intérieur, ce mercredi, Suella Braverman. Cette dernière, dit-on, avait commis l’erreur d’envoyer un document confidentiel depuis sa messagerie personnelle.
Toutefois, dans sa lettre de démission partagée sur les réseaux sociaux, hier, mercredi 19 octobre 2022, elle avait épinglé l’exécutif. La Première ministre, Liz Truss a voulu afficher son courage, « Monsieur le Président. Je suis une battante, pas une lâcheuse. J’ai agi dans l’intérêt national pour faire en sorte que nous ayons une stabilité économique », avait-elle répondu.
Pour rappel, la désormais ex Première Ministre Britannique, Liz Truss avait remplacé Boris Johnson, à la suite de son élection comme chef du Parti Conservateur, le 6 septembre 2022. Elle quitte le gouvernement 6 semaines après sa prise de fonction.