En visite aux athlètes sénégalais à Paris lors des JO, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye avait annoncé la tenue d’un conseil interministériel sur les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar2026. Il s’est tenu hier, mardi 15 octobre 2024, à la Primature sous la direction du Premier ministre, Ousmane Sonko, qui a appelé «les acteurs de donner le meilleur d’eux-mêmes pour que l’Afrique se hisse à la hauteur des attentes». Un message qui sera reçu par le Président du CIO Thomas Bach et son équipe présentement à Dakar.
Le ton est donné ! Le message est clair. Le Sénégal qui va abriter les premiers jeux olympiques de la jeunesse en terre africaine compte réussir le pari de l’organisation. C’est dans cette perspective qu’il faut mettre la dynamique enclenchée hier, mardi 15 octobre 2024, avec la tenue du conseil interministériel sous la direction du Premier ministre, Ousmane Sonko. «Je demande aux acteurs de donner le meilleur d’eux-mêmes pour que l’Afrique se hisse à la hauteur des attentes»
S’appropriant d’emblée le slogan, « l’Afrique accueille, Dakar célèbre », le Premier ministre a appelé à une mobilisation générale. «Je ne doute pointe de l’engagement de tout un chacun pour la réussite des Jeux olympiques de la Jeunesse. Je demande à tous les acteurs de donner le meilleur d’eux-mêmes pour que l’Afrique se hisse à la hauteur des attentes pour cette première organisation », a-t-il déclaré.
S’adressant aux membres du Comité d’organisation des JOJ (COJOJ), le Premier ministre déclare : « Nous sommes plus ou moins rassurés du travail qui est en train d’être fait mais nous ne donnons pas de satisfécit. Les félicitations, ce sera après la clôture des Jeux ». « Toutefois, s’est-il empressé d’ajouter, nous considérons qu’il y a des choses qui ont été présentées qui vont dans le bon sens et nous saluons cet esprit de collaboration entre le ministère en charge des Sports et le mouvement olympique et sportif.
Laquelle collaboration s’est matérialisée récemment par le consensus qui a été trouvé pour la réforme du cadre juridique du sport avec le projet de loi relatif aux activités physiques et sportives. Nous encourageons à ce que ça se poursuive dans cet esprit parce que ce sont les activités qui ont un volet international encadré par des règles qui s’imposent à tous mais également un volet national qui interpelle, comme l’a dit Madame le ministre, notre souveraineté aussi »