Ce sera uniquement les rescapés de la pirogue de Fass Boye qui seront rapatriés au Sénégal. Les 7 migrants décédés, dans l’échouement de la pirogue qui avait quitté Fass Boye le 10 juillet dernier, seront inhumés au Cap-Vert.
« Il a été finalement décidé d’inhumer les sept corps sur place en raison de l’état dans lequel ils se trouvent », a indiqué le cabinet de la ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur à l’Aps. L’inhumation de ces migrants sénégalais a été décidée « après concertation avec les représentants de Fass Boye » qui se sont déplacés avec le ministère au Cap-Vert. Un imam est déjà contacté pour les besoins des rites funéraires. Cependant, la date de l’inhumation n’est pas confirmée. Elle pourrait avoir lieu, cet après-midi du lundi 21 août 2023 ou se tenir demain mardi.
Les rescapés rapatriés hier
Les rescapés du naufrage de la pirogue en provenance de Fass Boye au large du Cap Vert ont été rapatriés lundi par un avion de l’armée sénégalaise. L’avion a atterri à l’aéroport de Praia ce manche, à 10h 15, avec à son bord la ministre auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Sénégalais Annette Seck.
Plus de 60 migrants auraient perdu la vie à bord d’une pirogue partie des côtes sénégalaises début juillet et retrouvée ce lundi au large du Cap-Vert. Le nombre de personnes décédées est estimé à 63, celui des survivants est de 38, dont quatre enfants de douze à seize ans. La plupart des migrants décédés résident à Fass Boye. Mais ce village de pêcheurs n’est pas le seul touché par cette tragédie. Kayar a aussi eu son lot de victimes. Selon ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce lundi 21 aout 2023, ils sont au nombre de quatre à avoir perdu la vie, lors de cette expédition qui s’est soldée par le naufrage de leur embarcation. La première personne décédée l’a été lors du 18e jour de l’expédition macabre. Elle a été jetée dans la mer. D’après le journal, trois autres fils de Kayar connaîtront le même sort. Les noms des décédés originaires de cette petite ville côtière sont Bara Seck, Mohamadane Sène, Ndiaga Fall Diop et Mansour Diouf. Aujourd’hui, les chances de retrouver leurs dépouilles sont quasiment nulles.