Resté aphone depuis quelques semaines et particulièrement sur les sujets d’ordre politique, le leader du parti africain du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité semble bien se « déconfiner». En effet, Ousmane Sonko a bien véhiculé son message à Ziguinchor lors d’une tournée de « Nemeeku » ( où il s’est joint à la population locale pour communier avec elle notamment sur l’urgence de prendre conscience des enjeux du moment).
Le maire de la ville de Ziguinchor profitera de cette occasion pour lever l’équivoque sur la présidentielle de 2024. Comme à ses habitudes, le leader de pastef n’a pas été tendre avec celui qu’il considère comme son premier et seul adversaire politique. « Cet apprenti dictateur, qui n’a pas l’esprit tranquille, sait pertinemment que, dans 10 mois, si Ousmane Sonko est candidat, à part la volonté divine, rien ne peut l’empêcher de devenir le 5e président de la République du Sénégal ».
Le patron du PASTEF qui signale que ce travail qui le conduira à prendre les rênes du pouvoir est le fruit de huit longues, pénibles et endurantes années pour le parti qu’il a fondé pour dit-il, « apporter ce changement tant attendu par les Sénégalais ». « Nous avons confiance que dans dix mois, le Sénégal aura ce changement tant attendu depuis 60 ans » ajoute Ousmane Sonko devant la foule Ziguinchoroise qui invite son auditoire à faire « focus sur 2024 » et ne pas se laisser divertir et d’aller s’inscrire massivement sur les listes électorales.
Ousmane Sonko de finir en précisant qu’il est un acteur politique qui se fixe des objectifs dans une posture patriotique et qui œuvre aussi pour la paix. Toutefois, il ne compte céder à aucune tentative de privation de ses droits les plus élémentaires.