Le gouvernement du Sénégal est en train de finaliser un document devant servir de base pour l’élaboration d’une politique nationale de l’emploi. La bonne nouvelle est annoncée par le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Abass Fall, lors de la 24e édition du Forum du 1er Emploi.
C’est autour de l’alléchante thématique: « L’impact de l’intelligence artificielle sur l’employabilité des jeunes au Sénégal », que le MEDS a organisé la 24e édition du Forum du 1er Emploi » présidée par le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abass Abass Fall. Une cérémonie qui a réuni des experts pour plancher sur la lancinante question de l’emploi, en rapport avec les politiques publiques. Une occasion pour laquelle le ministre Abass Fall a annoncé l’élaboration d’une politique nationale de l’emploi.
« Nous sommes maintenant en train de finaliser un document de base bien élaboré, qui va permettre au Sénégal de disposer d’un document de travail sur une politique nationale de l’emploi », a-t-il révélé lors de la 24e édition du Forum du premier emploi. Le gouvernement sénégalais, en partenariat avec la coopération italienne, a mis en place un comité, il y a « quelque temps », pour mener à bien ce chantier, a signalé le ministre du Travail, selon qui seuls « des embryons de réflexions » étaient jusque-là disponibles sur cette question.
Il a déploré le fait que le Sénégal, n’a pas une politique nationale d’emploi bien élaborée pour adéquatement prendre en charge cette question. Le ministre a sollicité l’appui du MEDS pour la finalisation de ce document. « Il nous faudra travailler avec le MEDS qui est un élément dans le processus et je crois même que nous allons peut-être réfléchir à d’autres formes d’innovation », a-t-il souligné.

Il a appelé à relever le défi de l’employabilité des jeunes et des femmes par « une mobilisation massive » autour des programmes sectoriels de l’État et de ses démembrements. Cela permettra, a-t-il dit, de « réduire massivement le chômage et la pauvreté au Sénégal ».

Cet élan collectif est d’autant plus nécessaire qu’à ses yeux, « l’État sénégalais, comme aucun autre État d’ailleurs, ne pourra jamais assurer le plein emploi ».