Suite à la protestation des syndicats d’enseignants contre les ponctions opérées sur leurs salaires du mois d’avril et de mai, Mohamadou Moustapha Diagne apporte un démenti. Le Directeur de la Formation et de la Communication (DFC) du ministère de l’éducation nationale déclare que l’Etat n’a fait que prélever les jours qui n’ont pas été travaillés par ces enseignants.
Les quatre syndicats d’enseignants (Sels, Uden, Siens, Snelas) ont fustigé la démarche de l’Etat qui, selon eux, a effectué des ponctions injustifiées sur les salaires des enseignants. Le directeur de la formation et de la communication du ministère de tutelle dément et apporte des précisions.
« Cela fait suite à une grève qui a été constatée. C’est vrai que la grève est un droit consacré par la constitution mais l’Etat également est fondé à prélever légalement les jours non travaillés.
Les jours qui ont été décomptés pour fait de grèves, ces jours-là. L’Etat ne doit pas les payer, c’est cela la réglementation. Je ne vois même pas pourquoi est-ce que les syndicats veulent protester.
Les check off qui sont versés par les membres sont justement prélevés pour leur permettre de faire face à de telles situations pour venir en soutien à leurs membres lorsque l’Etat coupe des salaire. Cela ne mérite pas débat.
Tout enseignant honnête sait que lorsqu’un jour n’est pas travaillé pour fait de grève, ce jour n’est pas payé », a indiqué le Directeur de la Formation et de la Communication du ministère de l’éducation nationale avant d’ajouter: « maintenant s’il y’a ce que l’on appelle la coupure abusive, c’est à dire des enseignants ont estimé qu’ils n’ont pas grevé et que des ponctions ont été effectuées sur des salaires, ces enseignants là peuvent faire des réclamations et les salaires seront retournés sous forme d’émissions spéciales », a ajouté Mouhamadou Moustapha Diagne.
MADA NDIAYE