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Problème du Sénégal: « Le Sénégal malade de son élite dite intellectuelle… » Banda DIOP
Problème du Sénégal: « Le Sénégal malade de son élite dite intellectuelle… » Banda DIOP

Problème du Sénégal: « Le Sénégal malade de son élite dite intellectuelle… » Banda DIOP

Le grand problème du Sénégal, c’est certaines de ses élites qui portent le manteau d’intellectuel à l’envers et qui se paient parfois un confort moral inapproprié aux idées partisanes qu’elles développent sur les écrans de télévision, sur les chaînes et RS où elles sont invitées, allant à contre-courant de l’objectivité attendue de tout citoyen qui veut sauver son pays en proie au déluge moral.  Banda DIOP

Il est devenu une lapalissade, un phénomène courant qui inscrit depuis un moment, des sorties sous forme de contributions parfois subjectives, prétentieuses et vicieuses sur l’actualité publique, sociale, judiciaire ou économique du Sénégal où des débatteurs ne soient pas au-dessus du sujet et valsent, comme bon leur semble dans leur esprit partisan, pour soit convaincre, émouvoir ou simplement s’exposer au ridicule qui ne tue plus dans ce pays.

La plupart du temps ces protagonistes affichés, dont la liste est plus que longue et que je me garderai d’énumérer, ne peuvent cacher leur prise de partie bien manifeste et puisent dans leur subjectivité pour s’étaler délibérément dans des faits politiques, titubant dans tous les sens idéologiques pour convaincre faussement ceux qui les écoutent ou tenter ,à la limite ,de leur dicter une ligne de conduite à prendre comme qui se prendrait un maître face aux apprenants ou un maître conférencier face à un auditoire intéressé.

Ces comportements verbaux inappropriés à une démocratie sont irrecevables, anormaux, audacieux et honteux dans un pays où la jeunesse est à éduquer regardante et bien réceptive pour les prendre comme des modèles d’ hommes intègres, justes animés d’une grande probité et qui ne prêchent jamais pour donner de la force au FAUX. Chacun peut dire ce qu’il pense dans la parfaite cohérence de la raison sans piocher dans le champ de l’autre. Chacun à sa vérité, seulement la vérité divine garde la suprématie devant toutes ces compilations d’erreurs qui barrent moralement notre pays.

Le Sénégal est une nation structurée autour de lois et règlements que tout citoyen doit brandir et se dire par intime conviction qu’il y a une séparation des pouvoirs, même si certains ne s’associent pas à cette dichotomie qui donne une pleine liberté ,à chacune d’elles, d’agir sans influence.

Qui peut être appelé intellectuel ?

Un intellectuel est une personne dont l’activité repose sur l’exercice de l’esprit, qui s’engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs et qui n’assume généralement pas de responsabilité directe dans les affaires pratiques.

C’est quelqu’un qui parle avec les idées tout en négligeant les faits dont les tenants et les aboutissants, sur le champ politique, lui sont inconnus. Ainsi une certaine classe formée, en majorité ,d’anciens responsables direct(e)s dans les affaires pratiques ou publiques devra ient être élaguée de cette catégorie pour laisser une génération montante, dont le devenir du pays est entre leurs mains, dessiner des projets d’Etat qui correspondent aux réalités exigées par leur temps.

Nous sommes témoins de cette panoplie d’anciens ministres, directeurs généraux ou présidents d’institutions publiques qui ne peuvent prétendre développer une réflexion intellectuelle objective sans interroger leur vécu ou leur passé. On en voit même de la société civile qui approuvent ou développent des programmes et projets axès sur le genre, la promotion des droits dits des minorités et qui n’échappent pas souvent au financement de lobbys extérieurs vicieux. Ceux qui s’éloignaient de leurs arguments quand ils étaient dans le parti politique ou aux commandes d’institutions où ils s’affichaient il y a seulement un temps ,sans gêne.

Qui faut-il éclairer encore si cette définition est bien cernée?
Les personnes dont l’activité publique repose sur l’exercice de l’esprit, doivent porter un seul habit jamais usé ou déteint par les intempéries rencontrées, et gagneraient à marquer leur retrait de ces débats de basse facture et bien assourdissants. Sinon le poids d’un intellectuel qui se mesure par ses capacités à ne jamais rompre avec la raison connaîtra une sécheresse qui installera une famine en idées justes et adéquates, qui convoquera le gouffre dans ce pays qui ne le mérite pas pour des calculs d’intérêts.

Un intellectuel, doit emprunter la ligne droite de la pensée pour un legs honorable aux générations présentes et à venir et rester ferme dans sa position pour mieux se faire écouter et guider les non éclairés.

En référence à l’autorité et à la rigueur intellectuelle, je voudrais à titre posthume rendre un hommage au recteur Souleymane Niang (1929-2010) qui, durant toute sa vie (particulièrement académique), fit érudition d’un exercice objectif d’esprit, qui lui vaut d’être honoré par son Excellence le PR MACKY SALL comme parrain de la future université de Matam (en chantier).

D’autres références, il y en a et la plupart de ces sommités ont choisi d’être rigoureuses.


Devrait-on insinuer un contenu dans le discours à la nation ,de fin d’année, du Président de la République du Sénégal pour ouvrir des brèches déjà réglées et en bonne application ? Les lois et règlements de ce pays y ont apporté déjà des solutions bien concrètes et indiscutables. La politique politicienne n’anime guère le Président dans la tournure adoptée par certains pour régler, disent- ils, les urgences de ce pays.

L’on se demande pourquoi dans les analyses, le Président n’ a pas souvent fait référence aux lois et règlements de ce pays comme la constitution, le code électoral, le code de la presse, le code pénal, les procédures éligibles en matière de règles ,de discipline budgétaire, le règlement intérieur de l’assemblée nationale et j’en passe ; c’est parce que c’est du déjà établi donc y revenir épuiserait le temps d’antenne imparti par le protocole, pour des répétitions bien intégrées.

Voici autant de questionnements qui devraient inspirer nos élites. Paradoxalement devant les différentes fantaisies qui cachent une appartenance ou « partisannerie » politique trahie, nous autres profanes développons une frilosité à mettre les points sur les i de cette catégorie d’anarchistes dont la langue venimeuse ne fait pas avancer le pays. On les attend dans les actes plutôt qui font prospérer économiquement le pays.

En bon républicain, l’écrasante majorité des Sénégalais sait que certaines interrogations liées à l’exercice présidentiel sont déjà réglées par la constitution. Quid du nombre de mandats, de la candidature à la candidature, de la liberté de la presse encadrée, du code pénal et encore! À chaque étape des ou du processus, les institutions habilitées donneront la suite à adopter en conformité à la loi.

Nous sommes plus enclins à suivre un raisonnement scientifique basé sur les lois et règlements du Sénégal, que d’écouter des diatribes qui dévient de la réalité prenable de nos prestigieuses institutions.

Parfois des situations pareilles sont des conséquences visibles de la fuite des cerveaux que les autorités compétentes devraient juguler pour maintenir la prestigieuse classe d’intellectuels telle que définie plus haut. Beaucoup de nos élites « bavardes » et « ringardes » ont renoncé à leur bon vouloir de vie commune avec les concitoyennes et concitoyens sénégalais. Ils sont loin de la réalité du Sénégal !

Notons bien que nous qui donnons notre analyse, nous ne sommes pas apolitiques et pas très loin des intellos !

Banda DIOP, Citoyen sénégalais

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