Top Infos Rewmi du 09 06 2023: Les jeunes d’Olivier Boucal, inspecteur du Trésor et responsable Pastef de Goudomp, ont barré la route nationale n⁰ 6, ce jeudi matin…Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) exprime son regret de l’ampleur et la gravité des violences…Le consulat du Sénégal au Milan, en Italie, a été pris pour cible par des individus non encore identifiés lundi…
Un sit-in prévu en Italie samedi pour dénoncer des « actes de vandalisme » du consulat
Le consulat du Sénégal au Milan, en Italie, a été pris pour cible par des individus non encore identifiés lundi. Selon la version des agents du Consulat de Milan, ces derniers voulaient ainsi manifester leur mécontentement à la suite de la condamnation de Ousmane Sonko, principal opposant de Macky Sall, à 2 ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse. Pour dénoncer ces actes de vandalismes, un sit-in est prévu samedi, sur les lieux. A l’origine de cette initiative, des associations et Dahira de Sénégalais établis en Italie. « Nous serons pacifiquement sur les lieux pour dénoncer les actes barbares qui ont été commis lundi 5 juin. Ce qui s’est passé en Milan c’est à dénoncer. Pour montrer au monde entier qu’en Italie, il y a des Sénégalais qui sont en oeuvre pour bien servir la communauté sénégalaise et pour montrer que dans cette communauté il y a de bonnes choses « , a déclaré Abdoulaye Mbar Diouf, un Sénégalais vivant à Breccia. Il faut rappeler qu’à la suite de cet acte de vandalisme, le ministère des Affaire étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a pris la décision de fermer les consulats du Sénégal à l’extérieur. Toutefois, il faut souligner qu’une autre version appuyée par des vidéo avancent que ce sont les agents dudit Consulat, qui ont jeté les documents dans la re provoquant la colère des manifestants.
Affaire Cheikh Bara Ndiaye
Le procureur de la République a criminalisé le dossier de Cheikh Bara Ndiaye. Selon Me Moussa Sarr, le parquet a ouvert une information judiciaire contre lui avant de désigner le juge d’instruction du deuxième cabinet, Mamadou Seck. En grève de la faim, Cheikh Bara Ndiaye est actuellement dans un état critique. Le chroniqueur de Walf Tv a vraisemblablement été victime d’un malaise dans la cave du tribunal de Dakar, selon Me Abdy Nar Ndiaye. » Cheikh Bara Ndiaye est actuellement à terre. Le major qui était venu pour le consulter, a déclaré qu’il devait être libéré ou évacué dans une structure pour sa prise en charge médicale » renseigne l’avocat. Pour rappel, déféré avant-hier pour appel à l’insurrection, actes ou manœuvres de nature à porter atteinte à la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, Cheikh Bara Ndiaye a fait l’objet d’un retour de parquet. Il avait usé de son droit au silence en refusant de répondre aux questions des enquêteurs de la Sûreté Urbaine, sans évoquer aucun motif, d’après une source.
Les jeunes partisans d’Olivier Boucal barrent la RN 6
Les jeunes d’Olivier Boucal, inspecteur du Trésor et responsable Pastef de Goudomp, ont barré la route nationale n⁰ 6, ce jeudi matin du 08 juin pour fustiger l’arrestation de leur leader. Ces derniers réclament ainsi la libération de leur mentor car ils estiment que c’est une arrestation arbitraire. C’est pourquoi, les jeunes ont très tôt barré la route menant vers Ziguinchor en brûlant pneus et troncs d’arbre entre autres. Cette situation a bloqué un bon bout de temps la circulation des véhicules. Il faut rappeler qu’Olivier Boucal est le président du mouvement Goudomp debout. Il a été arrêté juste à sa descente d’avion à l’aéroport Léopold Sédar Senghor.
Le Cudis demande la levée du blocus autour du domicile Sonko
Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) exprime son regret de l’ampleur et la gravité des violences qui ont marqué le pays du 01er au 03 juin. Après le retour au calme noté ces derniers jours, il invite le gouvernement à lever le blocus autour du domicile de l’opposant Ousmane Sonko. D’emblée, le Cudis présente ses condoléances à toutes les familles éplorées ainsi qu’à toute la nation qui perd des symboles de ses forces vives à qui elle devait pourtant protection et accomplissement. Il souhaite également aux blessés une rémission totale et aux impactés psychologiques, sociaux, économiques et politiques une grande capacité de résilience. Poursuivant son objectif de sauvegarder par tous les moyens la paix et l’exceptionnalité du vivre ensemble, ces religieux disent avoir multiplié ces dernières semaines les rencontres et discussions avec nos vénérables khalifes généraux et les acteurs politiques de tous bords. Par ailleurs, le CUDIS se réjouit de l’accalmie observée et recommande à tous les acteurs de poursuivre les efforts dans le sens de la décrispation amorcée et l’apaisement du climat politique. Dans cette optique, il invite le Gouvernement à « lever le blocus autour du domicile de l’opposant Ousmane Sonko ». Ils demandent aussi d’entreprendre toutes actions allant dans le sens de favoriser des discussions sincères, inclusives et constructives, estimant que « ces actions contribueront sans nul doute à faciliter les démarches entreprises pour renouer les fils du dialogue entre tous les acteurs, sous la houlette des chefs religieux et de toutes les bonnes volontés impliquées dans la médiation ».
Ibrahima Baba Sall remplace Diouf Sarr de son poste de premier vice-président
Le député Ibrahima Baba Sall, membre du groupe parlementaire Benno Book Yakaar (majorité) remplace Abdoulaye Diouf Sarr nommé Directeur général du Fonds souverain d’Investissements stratégiques (FONSIS), de son poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale. M. Sall, maire de Bakel, dans la région de Tambacounda, a été élu ce jeudi, avant le début de l’examen du Projet de loi n°01/2023 modifiant la loi n°2004-16 du 04 juin 2004 portant loi d’orientation agro-sylvo-pastorale. L’APS nous apprend que sur les 105 votants, Ibrahima Baba Sall a obtenu 93 voix. Deux députés ont voté contre. Il y a eu un bulletin nul. Neuf se se sont abstenus. Ibrahima Baba Sall était le seul candidat en lice. L’opposition n’a présenté aucun candidat pour le remplacement de Abdoulaye Diouf Sarr.
Hausse des salaires dans le privé
Les salaires dans le secteur privé doivent connaître une hausse après une augmentation généralisée dans le public. C’est la conclusion issue des négociations sociales tripartite du 31 mai entre l’Etat, les syndicats et le patronat. Cette revalorisation se répercute à trois niveaux : la prime de transport, le smig/horaire et les salaires catégoriels. S’agissant du la prime de transport, elle passe de 20 800 actuellement à 26 000 F Cfa, soit un peu plus de 5 000. Les syndicats demandaient 50 000 F, alors que les employeurs offraient 25 000 F, contre 28 579 de la part du ministère du travail et celui des transports. Autant dire que c’est la proposition du patronat qui a été presque validée. Concernant le Smig/horaire, il sera désormais de 370,526 F Cfa contre 333,808, soit une majoration de 11%, inférieure au 17% demandés par les syndicats. Quant aux salaires catégoriels, les travailleurs voulaient une hausse de 30%. Finalement, un consensus par catégorie a été trouvé.
Hausse des salaires dans le privé (Bis)
On note ainsi une augmentation de 10% pour les catégories allant de 1 à 4, contre 8% dans l’intervalle 5 à Agent de maîtrise de niveau 2 (Am2) et 5% pour les Am2 et catégories supérieures. Cette augmentation prend effet à partir du 1er juillet 2023. Toutefois, les entreprises qui ont des grilles de salaires catégorielles plus favorables que les nouvelles augmentations pourront le faire valoir, sauf si un accord écrit avait déjà prévu que toutes nouvelles hausses généralisées seraient répercutées. Ces accords ont été obtenus in extrémis. En effet, la rupture a été presque consommée entre le patronat et les centrales syndicales. Une procédure légale du différend collectif du travail a été engagée. Les parties devaient aboutir à l’enregistrement d’une non-conciliation et d’un préavis de grève de la part des syndicats. Mais une réunion d’urgence a été convoquée le 31 mai par le ministère du travail et c’est que les parties ont finalement obtenu un consensus.