Top Infos Rewmi du 09 08 2023: La station radio de la Rts Kolda attaquée au cocktail Molotov….L’Etat islamique revendique avoir tué 16 soldats dans une attaque au Mali….Décès de Oustaz Ahmed Ba…..Une collision entre deux véhicules fait deux morts et sept blessés…
Décès de Oustaz Ahmed Ba
La communauté musulmane est en deuil, en particulier la fayda tidjania, avec le décès de Oustaz Ahmed Ba, ce mardi à Dakar. Doté d’un vaste savoir sur l’islam et le soufisme, ce moukhadame de Cheikh Ibrahim Niass est connu des Sénégalais et au-delà. Grâce à son accessibilité, il a plusieurs fois été invité dans différentes télévisions sénégalaises.
Pape Alé Niang obtient la liberté provisoire
Le journaliste Pape Alé Niang, arrêté le 29 juillet dernier pour appel à l’insurrection, a été remis en liberté, mardi, selon son avocat, Moussa Sarr. ‘’Il a bénéficié d’une liberté provisoire, qui n’est pas assortie d’un contrôle judiciaire’’, a précisé Me Sarr.
‘’Son état de santé est préoccupant’’, a-t-il ajouté, sans toutefois dire si cela a motivé ou pas la remise en liberté du journaliste. Pape Alé Niang, directeur du site d’information Dakar Matin, avait été arrêté à la suite d’un live Facebook qu’il a fait après l’arrestation survenue vendredi 28 juillet de l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud). Le journaliste, proche de M. Sonko et très critique envers le pouvoir, a passé plusieurs mois en détention entre fin 2022 et début 2023. En janvier, il avait bénéficié d’une liberté provisoire tout en étant sous contrôle judiciaire
« Libérer Branco sans libérer Sonko, c’est une incongruité » (Alioune Tine)
Le directeur et fondateur de Africa Jom Center, Alioune Tine a donné son avis sur la libération de Juan Branco, un des avocats de Sonko. Il estime que libérer l’avocat franco-espagnol sans son client est une incongruité. « On applique les normes de l’état de droit à Me Juan Branco, avocat et théoricien de l’insurrection et pas à Pape Alé Niang qui risque sa vie, Bassirou Diomaye Faye, Falilou Keita et bien des gens arbitrairement détenus. Libérer Branco sans libérer Sonko, c’est une incongruité », a posté M. Tine sur X (ex Twitter). L’avocat franco-espagnol Juan Branco, expulsé lundi du Sénégal où il avait été interpellé et incarcéré en tant que défenseur de l’opposant Ousmane Sonko, est arrivé mardi à l’aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle.
La station radio de la Rts Kolda attaquée au cocktail Molotov
La station de radio de la Rts de Kolda a été attaquée au cocktail Molotov par des inconnus dans la nuit du lundi 07 au mardi 08 août, selon le chef de la station Abba Sané. D’après lui, les assaillants ont réussi à atteindre la salle de la rédaction et le couloir menant vers les toilettes. Dans la foulée, il soutient qu’il y a eu plus de peur que de mal car les malfrats ne savaient pas où se situait le studio. Cependant, il précise » nous avons réussi à identifier la bouteille et le carburant pour commettre le forfait. C’est un véritable sabotage… »
Une collision entre deux véhicules fait deux morts et sept blessés
Deux personnes sont décédées et sept autres blessés dans une collision entre deux véhicules survenus ce mardi, dans la région de Kaolack (centre), a-t-on appris de source sécuritaire. L’un des rescapés est grièvement blessé dans ce choc qui a eu lieu entre les villages de Sikatroum et Thiariack. Le drame s’est produit sur une route latéritique de la commune de Keur Baka. L’un des véhicules impliqués était en provenance de Diambour, un village de la commune de Thiaré Keur Baka, tandis que l’autre venait de Sikatroum. Alertés, des agents de la 31ème compagnie d’incendie et de secours de la brigade nationale des sapeurs-pompiers se sont rendus sur les lieux pour secourir les victimes. A leur arrivée, ils ont dû recourir à une scie pour sauver les victimes coincées dans l’un des véhicules.
Magal Touba 2023
Le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, a indiqué que la grande opération de nettoiement de la ville de Touba, organisée chaque année, à l’approche du Grand Magal, se tiendra cette année le 18 août prochain.
« La première des activités qu’on va organiser en prélude au Magal, ce sera la grande opération de nettoiement prévue le 18 août prochain, sous la direction de Serigne Cheikh Abdou Latif Mbacké et qui va coïncider avec le premier jour du mois lunaire Safar’’, a-t-il déclaré. Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, par ailleurs président du comité d’organisation du Grand Magal de Touba, faisait une déclaration sur les préparatifs de l’édition 2023 de cet événement religieux commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, le fondateur du mouridisme. Le président de la commission culture et communication, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé, le maire de la commune de Touba, Abdoul Ahad Kâ, le coordonnateur du comité d’organisation du Grand Magal de Touba, Serigne Ousmane Mbacké, entre autres personnalités, ont pris part à cette rencontre organisée à la résidence Khadimou Rassoul.
L’Etat islamique revendique avoir tué 16 soldats dans une attaque au Mali
Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué une attaque au cours de laquelle 16 soldats maliens ont été tués selon lui dans la région de Ménaka (nord-est du Mali) la semaine passée. Les autorités maliennes dominées par les militaires, qui ont pris le pouvoir par la force en 2020, gardent le silence depuis le 3 août et les premières informations faisant état de la mort de nombreux soldats dans une embuscade près de Ménaka. L’EI indique sur son organe de propagande Amaq que ses combattants ont tendu ce jour-là un guet-apens à un convoi de l’armée malienne roulant en direction du Niger. Seize soldats ont été tués et des dizaines d’autres blessés au cours d’environ une heure de combat, avance Amaq. Les jihadistes ont incendié trois véhicules, et en ont saisi quatre autres, en plus d’une quantité de munitions, d’armes et de lance-roquettes. Le Mali est en proie depuis 2012 à une crise sécuritaire profonde partie du nord et qui s’est propagée au centre du pays ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger voisins. La région de Ménaka est le théâtre depuis plusieurs mois d’une poussée de l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS). Les attaques du groupe auraient fait, selon un récent rapport de Human Rights Watch, des « centaines » de morts et contraint des milliers de personnes à fuir la zone depuis le début de l’année.