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Top Infos Rewmi du 13/12/2023

Top Infos Rewmi du 13/12/2023: Plusieurs motocyclistes interpellés….Seydi Gassama s’étonne des poursuites judiciaires contre Me Moussa Diop…Révélations de Me Moussa Diop….Le Sytjust décrète 48 heures de grève…La Police est présente à la Foire…

 

Seydi Gassama s’étonne des poursuites judiciaires contre Me Moussa Diop

Avocat et candidat à la candidature à l’élection présidentielle Me Moussa Diop a été placé en garde à vue hier. En effet, les révélations faites par la robe noire sur la délivrance d’une autorisation d’exploitation de diamants fait couler beaucoup d’encre et suscite ainsi la polémique chez les Sénégalais. Cependant, pour Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International au Sénégal,  «il n’est pas nécessaire d’entamer des poursuites judiciaires contre Me Moussa Diop après la sortie du ministre des Mines». «A-t-on besoin, après ce communiqué du ministère des Mines, d’engager des poursuites judiciaires contre Me Moussa Diop ? L’État du Sénégal ne peut pas clamer sur tous les toits son engagement pour la bonne gouvernance et réprimer en même temps ceux qui alertent», a posté le défenseur des droits humains sur X.


Evoquant le sort de l’opposant russe, Alexeï Navalny, l’honorable député Guy Marius Sagna a dénoncé le mutisme des Etats-Unis sur le dossier de l’opposant sénégalais, Ousmane Sonko qui, selon lui, subit de multiples et flagrantes violations de ses droits. En comparaison entre les deux cas, Guy Marius Sagna rappelle : « Parlant de l’opposant russe Alexeï Navalny, les États-Unis ont dit il y a quelques heures : ‘’Il doit être libéré immédiatement. Il n’aurait jamais dû être emprisonné pour commencer’’». Après avoir rappelé ces propos de John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, il en déduit qu’au Sénégal, « le silence des États-Unis sur les multiples et flagrantes violations des droits du chef de l’opposition sénégalaise Ousmane Sonko est plus que troublant ».

Plusieurs motocyclistes interpellés

Le préfet de Dakar a sorti un arrêté pour interdire la circulation des motos dans le département de Dakar, ce mardi, jour de procès du leader de l’ex-parti Pastef. Pourtant, d’après Rfm, beaucoup de motocyclistes ont été interpellés ce matin pour violation des consignes. Mais ces derniers disent ne pas être au courant de la mesure. Ainsi, ils invitent les autorités à utiliser tous les canaux de communication pour faire passer ce genre de message.

18 blessés dans un accident à Sadio

La route continue de faire des victimes dans le département de Mbacké. Un véhicule transportant des vendeurs (« bana-bana ») en provenance du marché hebdomadaire de Gassane, pour rallier Touba, s’est renversé avant-hier soir à l’entrée de la localité de Sadio. L’accident a fait 18 blessés, dont quatre avec des fractures, selon des sources. Les victimes ont été évacuées au centre de santé de la commune de Sadio, avant d’être transférées à l’hôpital Ndamatou de Touba par les sapeurs-pompiers. L’accident du véhicule  serait causé par l’état cahoteux de la route. Après les constats d’usage, la brigade de gendarmerie locale a ouvert une enquête.

Le Sytjust décrète 48 heures de grève

Le syndicat des travailleurs de la justice a décrété 48 heures de grève courant mercredi 13 et jeudi 14 décembre 2023. Dans son communiqué, le Sytjust a indiqué que cet énième mouvement d’humeur vise à « faire cesser le préjudice que les travailleurs de la justice subissent depuis 5 ans. » Le syndicat déplore ainsi le blocage du passage des greffiers à la hiérarchie A2 et le non reclassement du personnel dans le nouveau corps des assistants des greffes et parquets. Avant de pointer du doigt la tutelle par rapport à son entêtement relatif aux « arguments juridiques irréfutables du Ministère de la justice selon lesquels une disposition transitoire bien à propos du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice était suffisante pour opérer un passage direct, sans formation (superfétatoire), de tous les greffiers de la hiérarchie B2 à la hiérarchie A2 ».

Révélations de Me Moussa Diop

L’affaire de l’exploitation de diamants révélée par Me Moussa Diop lors d’une conférence de presse, en fin de semaine, continue d’alimenter les débats. La réaction de la Société civile ne s’est pas fait attendre. Legs – Africa et le Forum civil exigent la lumière. « C’est une action posée par un acteur politique qui est candidat à l’élection présidentielle et qui vise également des adversaires politiques et d’autres Sénégalais qui sont dans les affaires. Donc je voudrais juste ramener l’essentiel du combat citoyen que nous menons pour la transparence particulièrement dans la gouvernance des ressources naturelles en Afrique et au Sénégal. Ce que nous pouvons retenir, c’est ce que ce sont des propos assez graves et la seule attente qu’on avait par rapport à ça, c’est que notamment le Procureur qui représente le peuple à ce niveau puisse s’auto-saisir de la question pour situer les responsabilités », dit Elimane Haby Kane, président et Directeur exécutif du think tank panafricain Legs-Africa.

« Le Forum civil suit cette question de très près et quand nous allons terminer notre travail, nous donnerons notre position par rapport à la déclaration du ministre des Mines », a dit Birahim Seck, le président du Forum civil. Pour rappel, Me Moussa Diop a été placé en garde à vue lundi 11 décembre après ses déclarations explosives à propos d’un contrat nébuleux d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal et impliquant le Président Macky Sall, l’industriel Jean-Claude Mimran, le bras droit de ce dernier, Mamadou Diagna Ndiaye, et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, notamment. L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, est poursuivi pour actes de nature à jeter le discrédit sur les institutions de la République et diffusion de fausses nouvelles.

Me Bamba Cissé

Il a été l’une des attractions hier au Palais de justice. Me Bamba Cissé, un des avocats du leader de Pastef a semblé interpeller la conscience du juge. La robe noire a en effet, invité le président du tribunal à dire le droit soit dit dans l’affaire Ousmane Sonko. «Cette affaire entre Ousmane Sonko et l’Etat du Sénégal est une vraie saga. Je vous fais confiance Monsieur le président pour cette affaire. N’écoutez pas ceux qui vous disent que c’est une affaire simple car il oppose l’Etat à un simple citoyen. Combien de personnes portent un bracelet électronique, c’est un signe d’espoir pour eux. Je veux que naisse un Sénégal où tout le monde peut exprimer ses droits, manifester et donner son opinion. Ne sacrifions pas notre avenir car ces gens, il ne leur reste que deux mois. Vous avez dit que force restera à la loi, mais c’est vous qui avez dit que vous n’exécutiez pas une décision de justice. A quoi ça rime si vous faites fi de tout ça. Vous ne serez pas candidat et c’est pour cette raison que vous faites toutes ces choses-là. Nous ne sommes plus dans un État de droit», a plaidé la robe noire.

Délibéré

Restons au tribunal de Dakar pour vous dire que le marathon judiciaire entre Ousmane Sonko et l’État du Senegal n’a pas connu son épilogue ce mardi 12 décembre. Le juge du tribunal hors classe de Dakar a mis en délibéré le dossier sur la réintégration du leader de l’opposition au 14 décembre prochain. Les partisans du maire de Ziguinchor devront donc prendre leur mal en patience avant d’être édifier sur la réintégration ou non de leur leader sur les listes électorales.

Mimi, Maham et Sonko

L’ancienne Première ministre, Aminata Touré, était hier au tribunal de Dakar pour suivre le procès opposant Ousmane Sonko à l’Etat du Sénégal. Saisissant cette occasion, elle a tenté de rencontrer le juge d’instruction Maham Diallo pour disposer d’un nouveau permis afin de rendre visite au détenu Ousmane Sonko. Mais, selon Mimi Touré, le doyen des juges d’instruction n’a pas voulu la recevoir. «Il s’est enfermé dans son bureau. Il ne peut pas se baser sur le droit pour me refuser le permis de visite à Ousmane Sonko. C’est regrettable cette démocratie qui a tellement régressé», a regretté la candidate de la coalition Mimi2024. 

La Police est présente à la Foire 


Les Sénégalais désireux d’obtenir la carte nationale d’identité ou renouveler leur passeport peuvent aller à la Fidak 2023 au Cices. En effet, selon un communiqué du bureau de relations publiques de la police, les services de la Direction de l’Automatisation du Fichier (DAF) et de la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage (DPETV) y seront déployés pour faciliter l’obtention de la carte nationale d’identité et le renouvellement du passeport. La Police nationale est présente du 07 au 31 décembre 2023 à la 31 édition de la Foire Internationale de Dakar. Elle invite, à cet effet, la population sénégalaise à venir visiter ses stands au Pavillon Brun du CICES.

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