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Travaux du BRT: C'est la guerre aux espaces pour les vendeurs de moutons
Travaux du BRT: C'est la guerre aux espaces pour les vendeurs de moutons

Travaux du BRT: C’est la guerre aux espaces pour les vendeurs de moutons

C’est branle-bas de combat dans la banlieue. Cette année les choses ne seront pas simples. Les travaux du Brt occupent autant d’espaces. Des artères ont été pavées. Des vendeurs de moutons se crêpent déjà le chignon rien que pour tenter d’exposer leurs bêtes. 

A quelques jours de la fête du mouton, ils sont à la recherche d’un espace. A cause des travaux du Bus transit rapide (Brt) de Hamo 6 en passant par croisement Béthio, les choses  se compliquent. . Ainsi  c’est  la ruée vers les espaces disponibles entre Pikine et Guédiawaye. En effet, la Tabaski de cette année restera gravée dans les mémoires des uns et des autres. Et pour cause, l’espace vaut de l’or. A  cause des travaux du Brt, les choses sont devenues  très compliquées pour les milliers des vendeurs. L’on se rappelle la prise d’assaut le long du mur de l’hôpital Dalal Jam de Guédiawaye. D’autres avaient jeté leur dévolu  de l’autre côté  dont Hamo 3.

Des centaines de personnes qui trouvèrent acquéreur à la veille de  la fête.  Ici, le décor est tout autre. Les parages qui avaient l’habitude d’accueillir en grande pompe les éleveurs de moutons, en cette veille de Tabaski, restent vides sauf pour quelques éleveurs installés sur les lieux justes pour occuper un espace aussi restreint.  « Nous sommes là, c’est ce qui compte », lance l’un d’eux interpellés.  En effet, ce sont autant de tonnes de gravats qui occupent les lieux.  Ce qui néanmoins a semblé causé du tort aux éleveurs. « C’est un peu compliqué car  avec ces chantiers nous  sommes plus capables d’amener autant de bêtes. Les plus rapides viennent rapidement occuper  les places disponibles », renchérit Poulo. Celui-ci a laissé entendre qu’il y a eu changement depuis quelques temps. Quelques mètres plus loin, des vendeurs ont tenté de se regrouper juste à côté de l’hôpital. Chose qui ne sera pas disponible du fait  que les travaux ont connu des avancées.   « Notre souhait, c’est que tout le monde puisse avoir un mouton, parce que c’est un rituel qui est très important pour tout musulman. Mais j’ai des inquiétudes et ce qui alimente mes inquiétudes est que je suis éleveur et j’ai acheté, en plus, ces moutons-là à Vélingara-Ferlo, à presque 150 km de Dahra-Djolof », explique-il.

Et de poursuivre : « Comme vous les voyez, c’est 65 moutons à un prix vraiment énorme, par rapport aux années passées. Là si je te dis la vérité, j’ai acheté ces 65 moutons à 85 mille francs CFA l’un. Et on ne peut pas acheter et vendre à perte.  Donc, il faut que les autorités aménagent encore des espaces pour nous. » Dans certains coins, des gens faites d’espaces utilisaient la devanture de leur maison juste pour attacher leurs bêtes. C’est le cas Pour Iba qui a investi autant de sous pour espérer s’en sortir. « Les travaux du Brt aussi nous ont causé autant de préjudices.  La pour trouver un espace c’est difficile. Alors que faire ? Nous sommes obligés d’écouler nos bêtes. »  À la question de savoir pourquoi ils refusent d’aller au niveau du foirail des petits ruminants, les éleveurs brandissent la réponse négative. Impossible d’y poser  le pied pour cela. «  Au foirail  aussi c’est le comble. Moi je préfère rester dans ma zone, écouler  mes bêtes et voilà. Car la-bas c’est pire. D’aucuns ne veulent plus y mettre les pieds. C’est sale et tout n’est pas disponible », renchérit notre interlocuteur. Dans la banlieue, les choses se compliquent pour certains les  Tefanké. Le Brt préoccupe les vendeurs qui semblent avoir perdu le nord. 

Disponibilité de la pomme de terre et de l’oignon : Le Directeur de l’horticulture rassure

Bien que la demande reste forte et explose, le Dr Macoumba Diouf  Directeur de l’horticulture a rassuré les commerçants. Selon lui, la pomme de terre comme l’oignon, tous ces deux produits  seront disponibles en qualité et en qualité sur le marché. « On peut rassurer les gens car la production locale et disponible et suffisante. Il y a un mois seulement, un seul des acteurs de l’agro-business implanté ici stockait 72000 tonnes  de pomme de terre produite ici. Alors que le besoin par mois c’est autour de 12000 T. avec la Tabaski on ne peut pas dépasser les 13000 tonnes. Donc il y’en aura et le prix auquel il sort des chambres froides c’est autour de 350 Fcfa  mais sur le marché il n’y rien  qui peut expliquer les niveaux de prix entre la porte ou le magasin  de stockage ou la table du marché », fait-il savoir. 

Pour Dr Macoumba Diouf, entre le transport  et la marge du commerçant il n’y a rien qui peut expliquer la hausse du prix.  Il reste convaincu que le service technique de l‘état vont contrôler les prix et seront présents sur le marché et faire le nécessaire. S’agissant de l’oignon, ce dernier en dit la même chose au-delà de la disponibilité du produit sur le marché. « On a un peu plus de tensions car on a eu à exporter de l’oignon cette année mais la production nationale suffit et dans le cadre des conclusions contre la vie chère, un arrêté a été publié par le ministère en charge du commerce et fixe le prix entre 300f et 500 le prix plancher pour le locale.  Et 400 FCFA et 600 FCFA pour le prix plafond pour l’ognon importé.


MOMAR CISSÉ

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