En plus de sa gestion du Sénégal , le chef de l’État Macky Sall aura du pain sur la planche avec sa mission au sein de la Union Africaine. En attendant sa prise de fonction au sein de cette institution, Macky Sall aura surement déjà choisi son premier ministre qui va l’épauler dans son travail.
Macky Sall occupera à partir de février prochain la présidence de l’Union africaine (UA) la continuité du travail après la fin de la mission de son homologue de la République démocratique du Congo (RDC), Felix Tshisekedi.
Une nouvelle mission qui s’inscrit dans la continuité de son action avec toujours comme point de mire l’Agenda 2063, «le plan directeur de l’Afrique visant à transformer (le continent) en puissance mondiale de l’avenir». Le Président sénégalais a du pain sur la planche ; il inaugure son mandat dans un contexte régional et international trouble.
Au plan sécuritaire, la menace terroriste hante le Sahel. Les djihadistes frappent de plus belle au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Au même moment, la France réduit sa présence militaire dans la région tandis qu’un épais voile de mystère entoure les conditions d’installation sur le territoire malien des Russes du groupe Wagner.
Au Maghreb, l’Algérie et le Maroc ne semblent pas près de renouer leurs liens diplomatiques rompus à cause de leur différend au sujet du Sahara occidental.
À l’Est, le conflit au Tigré pollue l’atmosphère au pays qui abrite le siège de l’UA, l’Éthiopie, et menace l’équilibre, déjà précaire, au niveau de la Corne de l’Afrique.
En effet, il doit en plus faire entendre la voix de l’Afrique jusqu’au G7, au G20, à l’Assemblée générale de l’ONU et au niveau de toutes les autres tribunes où se trament le présent et le futur de la planète.
Le chef de l’État a décidé de consacrer toutes ses forces dans la bataille. C’est la raison qu’il a invoquée pour justifier le retour du poste de Premier ministre, supprimé au détour de la présidentielle de 2019.