625 tonnes de produits impropres à la consommation ont été retirées et détruites lundi, portant le total, depuis le début de l’année courante, à quelque 2062 tonnes. Tromperie sur la qualité, non-conformité, défaut de fabrication et contrefaçon sont les motifs des retraits.
«Nous avons pu retirer du circuit de distribution, 625 tonnes de produits impropres à la consommation (…) Ces 625 tonnes font une valeur de plus ou moins 1 milliard francs Cfa», a indiqué la ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, lors de l’opération à Toglou.
«Ces produits que nous allons détruire viennent s’ajouter aux produits déjà détruits tout au long de l’année : 1437 tonnes pour une valeur estimée de 955 millions francs Cfa», a-t-elle poursuivi, assurant que le cumul des quantités détruites tourne autour de deux milliards francs Cfa. Elle a fait savoir que les saisies ont été opérées aussi bien à l’importation qu’au niveau d’industries de la place et dans les circuits de distribution.
«Les services du ministère, particulièrement la Direction du commerce intérieur, au-delà de protéger le pouvoir d’achat, veillent aussi sur la santé des consommateurs à travers le contrôle au quotidien de la qualité des produits qui sont mis sur le marché», s’est-elle félicitée après avoir elle-même mis le feu aux premiers produits détruits en cette journée.
D’après Le Quotidien, l’opération, qui s’est tenue au site habituel, a permis aux services du ministère du Commerce, de lancer un plaidoyer en direction des autorités pour un site qui sera exclusivement dédié aux opérations de destruction.
«Nous avons constaté que dans la région de Dakar, il ne reste que ce site pour pouvoir y faire de telles opérations. La ministre, en collaboration avec son collègue de l’Environnement, fera nécessairement le plaidoyer pour que ce site nous soit octroyé pour qu’il soit dédié aux destructions», a posé Oumar Diallo, directeur du Commerce intérieur.
«La dernière fois nous étions un peu plus en avant, aujourd’hui nous reculons et atteignons un peu la limite de ce site (…) En tant que service intervenant, nous pensons que ce site ne doit pas nous échapper. Nous estimons nécessaire d’en faire le plaidoyer pour demander à l’État, de nous l’affecter pour qu’on puisse le sécuriser, l’aménager et en faire un site uniquement réservé à cela», a-t-il dégagé en perspective.