L’éducation tourne au ralenti à Ndioum. Depuis ce mardi 28 octobre 2025, les élèves du lycée de Ndioum ont décrété 48 heures de grève pour dénoncer le manque criant d’enseignants, notamment en philosophie et en espagnol.
Décidés à se faire entendre, les grévistes se sont également rendus au lycée ex-CEM Ndioum, devenu le second lycée de la commune, pour appeler leurs camarades à rejoindre le mouvement. Là aussi, la situation n’est guère meilleure : au cycle moyen, il manque des professeurs d’anglais et d’EPS, tandis que le lycée souffre de l’absence d’enseignants d’histoire-géographie et de français.
Face à ces difficultés partagées, les élèves des deux grands établissements de Ndioum affichent une unité sans faille et réclament une réaction rapide des autorités éducatives. Ils préviennent : si rien n’est fait d’ici la fin de la grève, le mouvement pourrait se poursuivre au-delà du 29 octobre.
“Nous voulons juste apprendre dans de bonnes conditions. Ce n’est pas normal qu’en octobre, certaines classes n’aient toujours pas de professeurs”, déplorent plusieurs élèves rencontrés devant les établissements.
Une situation alarmante qui met en lumière les défis persistants du système éducatif local, malgré l’importance et le poids démographique de ces deux lycées emblématiques de Ndioum.
Avec Daande Maayo
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