La gendarmerie de Cap-Skirring a mené une descente dans une zone périphérique du village touristique, où opérait un réseau de prostitution clandestine. Les femmes interpellées, majoritairement d’origine nigériane et sierra-léonaise, étaient au nombre de dix-huit. Parmi elles, une mineure a été immédiatement confiée à une structure d’assistance éducative. Les dix-sept autres, toutes en situation irrégulière, ont été déférées et placées sous mandat de dépôt hier.
L’inquiétude majeure concerne l’une d’elles, séropositive, poursuivie pour mise en danger de la vie d’autrui. Selon des sources citées par L’Observateur, elle disposait de comprimés qu’elle prenait pour réduire les risques de transmission du VIH à ses clients, sans pour autant échapper aux poursuites.
Le groupe, poursuivi pour séjour irrégulier et absence de carnets sanitaires, sera jugé le 2 décembre prochain.
Cette opération intervient à peine quelques jours après le démantèlement d’un autre réseau de traite d’êtres humains dans la même zone, illustrant la persistance et l’ampleur du phénomène à Cap-Skirring, souligne le quotidien du Groupe futurs médias.
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