Le Président de la Transition, le Colonel Mamadi Doumbouya, s’est rendu ce mercredi 1er mars à l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré pour accueillir ses compatriotes guinéens venant de la Tunisie.
La Guinée a rapatrié un cinquantaine de ressortissants de Tunisie après les mesures du président Kais Saïed à l’encontre des migrants illégaux, qu’il accuse de crimes. La Côte d’Ivoire a annoncé également avoir débuté les opérations de retour de 500 Ivoiriens. De nombreux migrants qui ont perdu travail et logement se sont dirigés vers leurs ambassades respectives.
Les Tunisiens hébergeant des clandestins risquent des peines de prison. La Tunisie abrite 21.000 migrants d’Afrique subsaharienne, en situation irrégulière pour la plupart. Depuis plusieurs jours, des familles entières, avec des enfants et des bébés, campaient aux abords de l’ambassade, sur des matelas et pour certains sous une bâche, au milieu de leurs effets personnels.
La majorité avait été expulsée de leur logement par leur propriétaire qui s’exposent à de lourdes amendes et des peines de prison, dans le cadre d’un sévère durcissement de la politique migratoire, réclamé le 21 février par le président Kais Saied.
Un grand nombre parmi les 21 000 migrants originaires de pays d’Afrique subsaharienne recensés officiellement en Tunisie, pour la plupart en situation irrégulière, ont perdu du jour au lendemain leur travail (généralement informel) et leur logement. D’autres ont été arrêtés pour des contrôles policiers et certains ont témoigné d’agressions physiques.
Cette situation a provoqué l’afflux de dizaines de migrants vers leurs ambassades, en particulier la Côte d’Ivoire et le Mali (qui a pris en charge l’hébergement d’une trentaine de personnes), pour repartir dans leurs pays.
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