Le conflit en Ukraine commence à perdurer. Les médiations internationales ainsi que celle inédite de l’Union africaine n’ont pu aider à installer une paix durable. Il s’en suit un réarmement parfois massif de la part des belligérants créant une situation de circulation d’armes sans commune mesure.
Une situation qui végète le danger d’infecter l’Afrique qui est déjà confrontée à de nombreux conflits comme dans la région des trois frontières au niveau du Sahel mais aussi ailleurs dans la régions des Grands-Lacs pour ne citer que ces zones-là. Malheureusement, des armes utilisées dans ce conflit sont aujourd’hui visibles au Sahel. On parle même de certaines armes de fabrication française détenues en Ukraine qui auraient été perçues au Burkina Faso.
Or, l’Afrique, du fait des rébellions, des attaques terroristes et des coups d’Etat, se révèle être le coin du globe le plus vulnérable pour être le réceptacle d’armes de tous genres avec les trafics multiformes auxquels on assiste. Une situation qui mérite une attention particulière de la part de l’Union africaine et des organisations sous-regionales afin que toutes les disposition soient prises pour limiter la circulation des armes en Afrique. Car, si ceux qui agressent les États sont moins équipés, ils ne pourront pas atteinte leurs objectifs. Mais force est de constater qu’aujourd’hui, les forces subversives et du mal sont le plus souvent plus équipées que les forces régulières, il n’est étonnant alors que tous les États soient en sursis.
Une situation qui met alors terriblement en danger l’existence de nombreux États.
Malheureusement, on se demande souvent d’où les armes? Et comment se fait-il que les forces déstabilisatrices soient si souvent équipées?
En tout état de cause, la paix en Afrique dépend largement de notre capacité à couper les sources de ravitaillement en armes des organisations criminelles.
Georges E. Ndiaye
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