Alors qu’un test ADN a confirmé que Marcel Desailly était le père d’une petite fille de 10 ans qu’il ne voulait pas reconnaître, son ancienne compagne a dénoncé des actes de violence du champion du monde 98.
La science a parlé et les résultats sont sans appel pour Marcel Desailly. A en croire Le Parisien, le test de paternité auquel a dû se soumettre l’ancien défenseur central des Bleus suite à une décision de justice confirme qu’il est bien le père de Victoria, petite fille âgée de 10 ans. « La probabilité de paternité est supérieure à 99,99999% », ont affirmé les biologistes.
Les résultats ont donc donné raison à Cosma, une femme originaire du Brésil que l’ancien footballeur a côtoyée pendant de nombreuses années alors que l’ancien Milanais était toujours marié à sa première épouse et mère de quatre enfants. La maîtresse de Marcel Desailly, avec laquelle il aurait mené une double vie, pouvait déjà s’appuyer sur plusieurs témoignages de proches.
« Nous avons vécu des années ensemble, dans le même appartement. En privé, Marcel n’avait jamais nié sa paternité », a-t-elle raconté, plusieurs personnes attestant que Victoria appelait Marcel Desailly papa. Mais à en croire le natif d’Accra, où il est reparti vivre, y fondant une nouvelle famille avec femme et deux nouveaux enfants, il ne faisait qu’agir « comme le ferait n’importe quelle personne rencontrant une amie avec son enfant ».
A en croire l’ancienne compagne de Marcel Desailly, ce dernier se serait également rendu coupable de plusieurs actes de violence. Devenu jaloux et possessif, il aurait ainsi soulevé la jeune femme et tapé contre le mur d’un immeuble lors d’une dispute dans la rue. Peu de temps après, l’ancien Bleu aurait giflé Cosma au bar de l’hôtel Hyatt à Paris, obligeant la jeune femme à se réfugier dans les toilettes de l’établissement pour lui échapper. Alors que le personnel entend appeler la police, elle refuse par peur du scandale mais dépose une main courante.
Les deux parties ont désormais rendez-vous devant la justice le 10 décembre prochain. Cosma réclame une pension alimentaire de 5.000 euros mensuels et souhaite que Victoria, dont le prénom aurait été imposé par l’ex-international français, puisse porter le nom de Desailly.